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Portrait du jour : Anaïs Culot, des récits plein la tête pour des "meurtres en promo"

 

Dessin baroque avec le glaive, provient du site d’images gratuites « Pixabay",

image modifiée par 

Nouveau portrait du jour Anaïs Culot

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Anaïs Culot

Anaïs Culot est née en 1991 à Châteauroux dans l’Indre. Après l’obtention d’un Master en sciences de l’atmosphère et du climat à Toulouse, elle poursuit ses études en journalisme scientifique, puis en littérature et civilisation anglophone à Paris. Aujourd’hui journaliste scientifique indépendante, elle vulgarise les travaux de plusieurs organismes de recherche. L’essentiel de ses loisirs est partagé entre ses passions pour le cinéma et l’écriture. Elle passe son temps entre la Vendée, l’Indre et la région parisienne. En 2016, elle a signé un premier roman intitulé Jusqu’à ce que la mort nous sépare.

Bienvenue Anaïs sur le très discret et prisé Culture et justice Ph. P

"Des récits, Anaïs Culot en a plein la tête, mais il n’y a pas forcément de quoi en faire toute une histoire. « Une bonne idée ? C’est celle qui me force à me relever au beau milieu de la nuit pour aller l’écrire », confie-t-elle. Meurtres en promo fait partie de ces inspirations nocturnes. Rédigé en 40 jours, son roman, sorti le 24 février 2021, est publié aux Éditions Lucien Souny. Pourtant, rien ne prédestinait la jeune Anaïs à écrire un livre en plus ou moins 40 jours. Née à Châteauroux dans l’Indre en 1991, elle y passe presque tout son temps jusqu’à sa majorité. Son goût pour la lecture se développe au milieu de l’adolescence et se limite aux romans policiers. Elle rattache davantage son penchant pour l’écriture au cinéma qu’à la lecture. Pour Anaïs, une histoire se voit avant de s’écrire. « J’essaye surtout de transposer par des mots ce qui m’arrive sous forme d’images », précise-t-elle.

Une première histoire inachevée fait irruption sur l’ordinateur familial alors qu’elle a 14 ans. Dès le début, elle prend un malin plaisir à se plonger dans la psychologie de ses personnages. Et dès le début, ses histoires sont sombres. À 18 ans, ses histoires déménagent avec elle et elle achève l’écriture de son premier roman policier à vingt ans mais ne le soumet pas à publication. « J’avais collé mes recherches derrière la porte de ma chambre pour avoir constamment un œil sur l’évolution de l’intrigue », se souvient-elle. Quatre années passent, quatre villes aussi, Nottingham au Royaume-Uni, Toulouse, la Réunion et Clermont-Ferrand. C’est là qu’elle achève un deuxième roman. Le thriller psychologique Jusqu’à ce que la mort nous sépare est publié en 2016. « Depuis, j’ai souvent tendance à commencer deux histoires en même temps jusqu’à ce que l’une des deux prenne le dessus, ou aucune d’ailleurs », raconte Anaïs.

En parallèle de ses projets littéraires, Anaïs aime raconter son parcours académique qui, à défaut de l’avoir inspirée dans ces aventures, n’a de cesse d’alimenter son insatiable soif d’apprendre. De la physique, aux sciences de l’environnement, du journalisme à l’anglais ; elle trouve finalement un compromis en devenant journaliste scientifique. Une profession qu’elle exerce à son compte depuis 2018, quelques semaines avant d’entamer l’écriture de Meurtres en promo. Elle nous confie que celui-ci est resté un projet secret le temps de sa rédaction. « Plus on me posait la question « le prochain est pour quand ? », moins j’avais envie d’écrire. J’ai préféré n’en parler à personne, peut-être un peu par superstition aussi », sourit-elle. Un roman qu’elle considère adopter un ton « léger » malgré la présence de longs moments de suspense et de scènes demandant, parfois, un estomac bien accroché.

Son écriture se transforme à guise au profit de la vulgarisation des sciences. Des maths à la biologie, de l’intelligence artificielle au changement climatique, tous les thèmes l’inspirent tant les échanges avec les chercheurs sont enrichissants. En attendant d’écrire un nouveau titre, Anaïs poursuit à distance des études en littérature et civilisation anglophones. « Il y a tellement à apprendre qu’au moins je suis sure que cette histoire n’aura jamais de fin »."

 

 

Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... 

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Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
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