Archives du blog : Si Louise Michel est une figure emblématique des femmes déportées, condamnées à "La Nouvelle", nombreuses furent les femmes reléguées (jugées pour petits larcins et récidives) et dans une moindre mesure, les femmes transportées (condamnations lourdes). Ont aussi connu ces lieux tragiques, les épouses des surveillants militaires et des personnels de l'Administration Pénitentiaire qui ont eu le bagne calédonien pour cadre de vie.
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Les femmes du bagne de Nouvelle-Calédonie
Des femmes volontaires étaient recrutées dans les prisons de métropole.
Ces condamnées sont transportées en Calédonie de 1870 à 1887.
Elles étaient confiées aux soeurs de St Joseph de Cluny jusqu'à leur mariage avec un libéré titulaire de terre ou un condamné. La plupart étaient hébergées dans un grand bâtiment conçu pour cela à Bourail. Il était appelé, improprement, le "couvent" et ses pensionnaires avaient en général une moralité qui n'était pas celle de religieuses. C'est lors de leurs sorties, pour laver le linge à la rivière ou pour les offices religieux, que les concessionnaires les choisissaient. Les rencontres étaient ensuite organisées au "kioske", petite maison annexe, sous l'oeil vigilant des religieuses qui veillaient à ce que ces rapprochements restent parfaitement pudiques jusqu'au mariage.