Le blog Criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique « Portrait du jour » permet de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, etc. Cette rubrique est animée par Philippe Poisson , membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP. et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville, directeur du Clamor et de Criminocorpus.
A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.
Les repères et les outils proposent des données et des instruments d’exploration complémentaires visant à faciliter les études et les recherches.
Nos autres sites : REVUE et le BLOG D’ACTUALITÉS
« Originaire des Pyrénées-Atlantiques, j’habite depuis une dizaine d’années à Toulouse. Après une formation en hôtellerie-restauration, j’ai longtemps travaillé dans ce secteur avant de me ré-orienter vers des études d’histoire et d’histoire de l’art. Aujourd’hui, je travaille dans deux musées toulousains où je gère les collections d’objets dans les réserves. Parfois, il m’arrive d’accompagner une de nos œuvres, prêtée dans un autre musée pour une exposition temporaire, en France ou à l’étranger. C’est ce qui fut le déclencheur pour l’écriture de ce roman… »
Pour son 124ème portrait du jour, , la rédaction du carnet criminocorpus reçoit Serge NicoloEditions Cairn
publié aux EditionsSerge Nicolo pour son premier roman s’attaque aux puissants groupes qui tirent profit des ressources naturelles sans vergogne. Un polar social, politique et écologique.
Bienvenue sur notre site. Ph.P.
Portrait Serge NICOLO – auteur – Les pêcheurs de sable – édition CAIRN
« Originaire des Pyrénées-Atlantiques, j’habite depuis une dizaine d’années à Toulouse. Après une formation en hôtellerie-restauration, j’ai longtemps travaillé dans ce secteur avant de me ré-orienter vers des études d’histoire et d’histoire de l’art. Aujourd’hui, je travaille dans deux musées toulousains où je gère les collections d’objets dans les réserves. Parfois, il m’arrive d’accompagner une de nos œuvres, prêtée dans un autre musée pour une exposition temporaire, en France ou à l’étranger. C’est ce qui fut le déclencheur pour l’écriture de ce roman.
En fait, trois éléments se sont conjugués : un voyage express à Rabat, pour mon travail, un sujet qui me trottait dans la tête depuis un moment (suite au documentaire vu sur ARTE, Le sable : enquête sur une disparition, de Denis Delestrac) et un personnage qui a surgi dans mon imaginaire et que j’ai eu envie de développer et… je me suis lancé.
Pourquoi le polar ?
Le roman noir est le moyen idéal pour plonger dans un sujet, qu’il soit politique, social, écologique, ou autre …
On met directement les mains dans le cambouis, on va dans les entrailles, on décortique, et on peut alors dévoiler tous les détails au lecteur.
Pour autant, cela peut se faire en s’amusant, en créant un univers fictif, une intrigue, des personnages plus ou moins touchants, violents ou fragiles…
En tout cas, c’est ce que j’ai essayé de faire : créer une histoire et des personnages que j’espère divertissants, tout en donnant une information sur un sujet fort.
Les lieux
L’action se déroule principalement entre deux lieux. Toulouse, ma ville, où les personnages évoluent dans des endroits familiers et le Maroc que je connaissais déjà un petit peu pour y avoir vécu un an, à la fin des années 90. Ce pays, est particulièrement touché par le trafic de sable qui contribue à la disparition des plages… même si nous verrons qu’il y eut des «Pêcheurs de sable» à Toulouse…
Les personnages
L’enquêteur, Antoine Mesabki, dirige une agence privée sur une péniche du canal du midi, non loin du port Saint-Sauveur.
Antoine et ses deux associés, Elena et Philippe, tentent de comprendre pourquoi et comment un jeune-homme a trouvé la mort sur une plage du Maroc. Ils découvrent alors cette économie basée sur une ressource naturelle qui est la plus consommée, après l’eau et loin devant le pétrole !
En parallèle, Élie, patron d’une société de transport directement liée au trafic, vieil homme fatigué mais combatif se retrouve pris entre deux feux. Il devient la cible de concurrents américains et d’occultes réseaux d’influences liés à l’État français.
Pendant ce temps les plages, grignotées par l’érosion, la montée des eaux et l’extraction, continuent de disparaître »