A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.
Les repères et les outils proposent des données et des instruments d’exploration complémentaires visant à faciliter les études et les recherches.
Le blog Criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique « Portrait du jour » permet de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, etc. Cette rubrique est animée par Philippe Poisson , membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP. et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville, directeur du Clamor et de Criminocorpus.
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Pour son 145ème Portrait du jour la rédaction du carnet criminocorpus reçoit Olivier Martinelli auteur de « Mes nuits apaches » le premier roman rock de la collection » Les Passe-Murailles «
Olivier Martinelli est né en 1967 et vit à Sète. Auteur de plusieurs romans et de nombreuses nouvelles, il a été lauréat du prix des Lecteurs de Deauville en 2012 avec La nuit ne dure pas et a obtenu le prix de la ZEC avec L’Ombre des années sereines en 2016. L’Homme de miel, son dernier roman, a été » coup de coeur » de quarante librairies en France et en Belgique.
Bienvenue Olivier sur le site du très sérieux carnet criminocorpus. Ph.P.
« Depuis que l’écriture l’a attrapé par le col, il s’acharne à rendre ce que Fante et Salinger lui ont donné… À sa façon à lui, en bannissant le passé simple de ses conjugaisons… Sans jamais essayer de faire de la littérature. Il avait prévu de devenir riche et célèbre en publiant ses premiers romans (Fanzine en 2006, D’or est leur silence en 2009 et La nuit ne dure pas en 2011). Ils lui ont seulement permis de s’offrir quelques vinyles, une paire de crampons neufs et un voyage à New York. Mais de la suite dans les idées, Martinelli ne désespère pas. »
« Je suis né en 1967. J’ai passé ma jeunesse à Sète avant de quitter la ville à 18 ans. Après de multiples destinations (Montpellier, La Réunion, la banlieue parisienne, Avignon, Nîmes), je suis revenu à Sète où j’enseigne les mathématiques au collège.
Mon goût pour l’écriture est venu en même temps que mon goût pour la lecture. C’est arrivé à l’université, grâce à mon frère aîné, avec la découverte d’écrivains comme John Fante, Salinger, Brautigan, Djian, Céline. J’ai travaillé énormément pour trouver ma « petite musique », un style qui m’est propre, je crois. J’ai essuyé beaucoup de refus des éditeurs avec mes premiers manuscrits. Mais je suis obstiné et laborieux. Je ne vais donner tous les détails de mon parcours du combattant éditorial. J’ai beaucoup publié avec de petites maisons d’éditions. Et les choses ont pris une autre tournure avec « La nuit qui ne dure pas » qui restera le seul roman français de la maison d’édition 13e Note qui a fermé en 2014 et ne publiait que des écrivains américains. Ce roman a été finaliste de nombreux prix et a obtenu en 2012 le Prix des Lecteurs de Deauville. Après ce roman, j’ai publié « Une Légende » (E-Fractions Editions), « Quelqu’un à tuer » (La Manufacture de livres), « L’ombre des années sereines » (Zinc Editions), Prix de la ZEC en 2016, « L’Homme de miel » (Christophe Lucquin Editions), coup de cœur de 40 librairies en France et en Belgique.
En janvier 2019, j’ai publié «« Mes nuits apaches » » aux Editions Robert Laffont.
Présentation du roman « « Mes nuits apaches » »
« Je me sentais indestructible. J’étais fort, rapide et coureur de fond. C’était comme si toute la matière qui me constituait entrait en résonance avec la musique. Et ce soir, j’étais prêt à pardonner à tous ceux qui m’avaient fait du mal. Par leur absence, leur façon de m’oublier. Je crois bien que j’étais prêt à me pardonner moi-même. »
Jonas traverse sa jeunesse et son adolescence comme un long tunnel jalonné de déceptions, de pertes et de frustrations. Jusqu’à ce qu’une lueur éclaire son chemin. Celle, éblouissante, du rock. Désormais, tout va changer. Son look, les filles, les nuits, l’avenir…
Mes nuits apaches est le premier roman rock de la collection » Les Passe-Murailles « , où la voix brûlante du jeune héros, impatient de vivre, jaillit dans l’air de soirées saturées de décibels, pour venir résonner à l’intérieur de votre poitrine. Il est illustré par le peintre sétois Topolino (alias Marc Combas).
J’espère qu’il vous touchera. »