A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.
Les repères et les outils proposent des données et des instruments d’exploration complémentaires visant à faciliter les études et les recherches.
Nos autres sites : REVUE et le BLOG D’ACTUALITÉS
Le blog Criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique « Portrait du jour » permet de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, etc. Cette rubrique est animée par Philippe Poisson , membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP. et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville, directeur du Clamor et de Criminocorpus.
Encore une phase d’ensoleillement programmée sur notre site : Pour son 146ème Portrait du jour la rédaction du carnet criminocorpus reçoit Isabelle Villain, l’auteure du polar « Mauvais genre »
Née au Maroc en 1966, Isabelle Villain a travaillé pendant une quinzaine d’années dans la publicité, l’événementiel et l’organisation de salons professionnels. Amatrice de littérature policière depuis l’enfance, elle obtient en 2015 le prix Maurice Bouvier pour Peine capitale, et en 2016 le prix polar du festival Jeter l’Encre pour Âmes battues.
Retrouvez Isabelle Villain sur son site, sa page Facebook, Twitter, et Instagram.
Interviews : Melle Cup Of Tea Bouquine, Zonelivre.fr, Collectif Polar, Delph la Bibliovore
On en parle : Mauvais genre
Collection Le tourbillon des mots
Langue : Française
Date de parution : 15 novembre 2018
Taunarda Editions
Bienvenue Isabelle sur le site des amis des Aristos du crime. Ph.P.
« Née en 1966 à Casablanca, j’écris depuis une quinzaine d’années. De hobby, l’écriture est devenue une passion, un mode de vie. « Mauvais genre », mon dernier roman est sorti le 15 novembre aux Éditions Taurnada.
Pourquoi l’écriture ?
Ce goût pour l’écriture est venu assez tardivement. J’ai toujours aimé inventer des histoires qui sont demeurées très longtemps dans un coin de ma tête. Un jour, mon cerveau affichant complet, je me suis décidée à coucher sur le papier toutes ces aventures.
Pourquoi le polar ?
Je dévore les policiers depuis mon adolescence. J’ai commencé mon éducation avec Agatha Christie et Simenon évidemment, puis j’ai enchaîné par toute l’œuvre d’Exbrayat. Puis ce fut au tour des Américains (Connely, Coben, Higgins Clark, Cornwell), des Suédois et des Finlandais. Je me concentre aujourd’hui sur les auteurs francophones et je découvre chaque jour des pépites. J’adore imaginer les intrigues, emmener le lecteur vers de fausses pistes, des impasses, créer des rebondissements et mettre au point un final insoupçonnable. La mécanique est très amusante.
Pourquoi choisir à chaque roman une thématique de société pour votre intrigue ?
Pour « Peine capitale » j’ai eu la chance d’être corrigée par un flic du « 36 ». Nous avons beaucoup parlé de son métier et il me disait qu’il en avait assez de tous ces romans et séries TV totalement surréalistes et bourrés d’incohérences. Un roman doit rester un roman, mais une dose de réalisme ne fait de mal à personnes. J’aime apprendre. La période de recherches est assez importante dans mes livres. Je me plonge dans une thématique qui me tient à cœur et j’invente une histoire autour. En tant que lectrice, j’aime me dire « cette histoire est possible. Cela peut vraiment arriver ». L’angoisse et le stress dans la lecture sont ainsi décuplés.
Musicienne et fan de cinéma, voici quelques pistes pour me découvrir :
Queen et « Bohemian Rapsody », le concerto pour clarinette de Mozart, Turandot de Puccini, Romy Schneider, « le vieux fusil », David Bowie, Janis Joplin, Bob Dylan, Patrick Bruel (et oui )« Docteur Jivago », « Usual Suspects », « la vie de Brian »… »