Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

187 – Portrait du jour – Le frisson de Florence Rhodes : “La confrérie des louves” … son premier polar

PAR  · PUBLIÉ  · MIS À JOUR 

Le Carnet de l’histoire de la justice, des crimes et des …développe la rubrique Portrait du jour – Criminocorpus  et ouvre ses pages aux fidèles lecteurs du site.

Pour son 187ème  Portrait du jour – Criminocorpus  nous recevons avec infiniment de plaisir Florence Rhodes qui vent de publier le 25 juin dernier La confrérie des louves aux Du Caiman Eds

Florence Rhodes vit à Vincennes et partage son temps entre sa vie de famille – maman de jumeaux, forcément, ça occupe -, son job d’attachée de communication dans une grande banque, et l’écriture. 

La page FB de Florence https://www.facebook.com/FlorenceRhodesAuteur

Frisson assuré avec le polar de Florence à qui nous souhaitons la bienvenue sur le très sérieux carnet criminocorpus

Parution le 25 juin 2019 – Quatre amies d’enfance aux personnalités très différentes, Maud, Clara, Denise et Clémence, se réunissent un soir de janvier pour un dîner entre filles. Rien d’inhabituel, si ce n’est que ce soir-là, un témoin l’atteste, l’une d’elles vient d’assassiner le mari de Denise, le bel Edouard Schaeffer, un homme aussi charmant que vénéneux. Au moment où ses propres squelettes sont délogés de leur placard, le commandant Hamelin dispose de moins d’une semaine pour découvrir laquelle de ces quatre femmes, qui avaient toutes une bonne raison de tuer Schaeffer, est passée à l’acte et quel secret du passé lie à jamais ses suspectes. Composé de sept chapitres correspondant chacun à un jour d’une semaine effrénée, La Confrérie des louves se situe au croisement du roman à énigme et du polar noir contemporain

___________________________________________________________________________

D’où vient votre envie d’écrire ?

Elle a quantité d’origines… La plus évidente, j’en ai peur, n’est pas la plus noble, puisqu’écrire est une façon de revendiquer de l’amour, de dire « Vous avez vu comme je suis intéressant ? Comme je mérite que l’on s’intéresse à moi ? » Les écrivains qui vous expliquent qu’ils écrivent avant tout pour répandre joie et félicité à des lieues à la ronde sont dotés d’une mauvaise foi phénoménale. Ou d’un grand sens de l’humour.

Ensuite, il y a un côté très ludique dans l’écriture de fiction. On peut jouer à dieu… Se glisser en l’espace de quelques lignes dans la peau d’un marchand byzantin, d’une voyante extralucide ou d’un mineur lorrain. En ce sens, un stylo peut ressembler à s’y méprendre à une baguette magique.

Pourquoi écrire des polars ?

Une révélation… Je devais avoir douze ou treize ans, c’était en août, on était en vacances à la montagne avec mes parents et ma sœur. Je m’ennuyais ferme mais plutôt que d’essayer de surmonter ma timidité maladive en frayant avec d’autres ados, je préférais descendre les piles de bouquins dont je m’étais munie. Dans le lot, il y avait Le meurtre de Roger Ackroyd. Je l’ai refermé avec une certitude… Je passerai ma vie de lectrice à traquer ces quelques secondes d’adrénaline où l’on comprend, dans les méandres d’une bonne intrigue policière, que la seule solution inenvisageable quelques secondes plus tôt, est non seulement possible, mais évidente ! De fil en aiguille, j’en suis venue à me demander si je serais un jour capable, moi aussi, de procurer ces quelques secondes de frisson. Comme quoi, même la timidité, fût-elle maladive, peut avoir ses avantages…

Quelles sont vos influences littéraires ?

Si je devais n’en citer que quarante-cinq… Je plaisante… N’empêche, elles sont très nombreuses et vont de Zola à Steeman, en passant par Pierre Magnan ou Marcel Pagnol. Plus proches de nous, les intrigues de Pierre Lemaître et Michel Bussi sont de véritables mécaniques de précision.

Parlez-nous de votre premier roman, La Confrérie des Louves.

Il se situe à la charnière du roman à énigme de tradition anglaise et du polar noir contemporain. Il raconte l’histoire de quatre amies d’enfance, aux personnalités très différentes. L’une a la beauté du diable, la seconde un Q.I. hors norme, la troisième, du talent et la quatrième… un très beau mari, Edouard. Et quand cet homme, aussi charmant que manipulateur est trouvé assassiné dans les cuisines de son restaurant, un témoin l’affirme, c’est l’une de ces quatre femmes qui a porté le coup fatal. De quoi assurer une bonne migraine au commandant Hamelin vu que, pour ne rien arranger, ses suspectes avaient toutes une bonne raison de le tuer.

Le roman se compose de sept chapitres, correspondant chacun à un jour de la semaine.

Qu’auriez vous eu envie de faire si vous n’aviez pas écrit de livres ?

De la bande dessinée… Les deux ne sont pas incompatibles, cela dit ! D’ailleurs, les visiteurs qui viennent me voir en dédicaces repartent avec un petit dessin, qui comme chacun sait, vaut mieux qu’un long discours.

Si vous deviez nous faire une confession ?

Les polars nordiques, pour la plupart, me tombent des mains… Voilà, c’est dit !

Éditeur Du Caiman Eds

Collection Polar, numéro 27

 
____________________________________________________________________________

Philippe Poisson, gestionnaire du carnet criminocorpus, anime la rubrique « Portrait du jour ».

Le carnet criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique «portrait du jour» permet  de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, etc.  Cette rubrique est animée par Philippe Poisson , membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP. et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville , directeur du CLAMOR et de Criminocorpus.

A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

Les repères et les outils proposent des données et des instruments d’exploration complémentaires visant à faciliter les études et les recherches.

Nos autres sites : REVUE et le BLOG D’ACTUALITÉS

 

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus, #Romans - Essais - Polars - Thrillers
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :