Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

258  – Portrait du jour : Juliette Sachs, l’hirondelle “porte bonheur” du carnet criminocorpus

Le Carnet de l’histoire de la justice, des crimes et des …développe la rubrique Portrait du jour – Criminocorpus  et ouvre ses pages aux fidèles lecteurs du site.

Pour son 258ème Portrait du jour – Criminocorpus le carnet reçoit  avec infiniment de plaisir  Juliette Sachs, romancière auteure de « On n’attire pas les hirondelles avec du vinaigre » et « Vacances mortelles au paradis »

Bienvenue Juliette sur le très prisé et discret carnet criminocorpus. Ph P

_____________________________________________

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours ?

J’habite en région parisienne, mais je demeure très attachée à la Bretagne dont ma famille maternelle est originaire. Enfant, j’ai passé toutes mes vacances scolaires dans les Côtes d’Armor, où mes grands-parents possédaient une maison. Ma grand-mère, passionnée de pêche à pieds, nous emmenait, mon frère et moi, ramasser bigorneaux, oursins et même ormeaux. Avec mon grand-père, féru de jeux, nous passions de longues heures, après la plage, à jouer aux cartes ou à la pétanque. J’en ai gardé une passion pour les fruits de mer (surtout les fruits de mer bretons, évidemment) et les jeux en tout genre (certains de mes amis diront que je suis accro aux jeux au point d’être mauvaise perdante, mais ce n’est que calomnie).

Evidemment, il n’y a pas que les vacances en Bretagne dans ma vie (encore que je n’aurais rien contre). Après des études de droit, j’ai exercé le métier de juriste dans une grande entreprise du secteur de l’énergie pendant une quinzaine d’années. Il y a deux ans, j’ai décidé de changer de voie et j’ai donc basculé vers le domaine de l’innovation en tant que chef de projet (toujours dans la même entreprise). C’était un choix naturel pour moi, car j’ai toujours été ce qu’on appelle une « geek », c’est-à-dire une passionnée de nouvelles technologies et d’informatique. Au point, lorsque j’étais étudiante, d’acheter mes ordinateurs en pièces détachées et de les assembler moi-même. Je ne vais plus jusque-là aujourd’hui, mais je continue d’avoir le cœur qui bat face au dernier smartphone, à la nouvelle enceinte connectée, aux assistants intelligents et autres gadgets technologiques (souvent totalement inutiles, donc, paradoxalement, absolument indispensables à tout geek qui se respecte).

Comment vous est venue l’envie d’écrire ?

Depuis toute petite, je dévore tous les livres qui me passent sous la main, avec une préférence pour les romans à suspense et les comédies. A force, l’idée de passer de l’autre côté du miroir pour écrire mes propres histoires, a commencé à me travailler. J’ai longtemps hésité à me lancer. Peur de la page blanche, peur de ne pas aller au bout, peur d’écrire des choses inintéressantes… Bref, je me trouvais tout un tas de raisons pour ne pas sauter le pas. Mais dans ma tête, je continuais à imaginer à quoi pourrait bien ressembler mon roman… Jusqu’à ce que je me décide à sauter le pas en décembre 2017.

Il m’a fallu cinq mois pour écrire mon premier roman, « On n’attire pas les hirondelles avec du vinaigre  », une comédie romantique policière (autrement dénommé « Cozy Mystery » par nos amis d’Outre-Manche), qui met en scène Camille, une journaliste sympathique et gaffeuse qui enquête dans le milieu des sites de rencontre. Puis encore un mois et demi de stress absolu après l’envoi du manuscrit aux maisons d’édition. Allait-t-il être accepté ? Ou allais-je devoir m’autoéditer ? Enfin, j’ai reçu le coup de fil tant attendu : les éditions Alter Real avaient aimé mon manuscrit et voulait le publier. Restait encore à savoir s’il allait plaire aux lecteurs. L’accueil que lui a réservé le public dès sa sortie en février 2019 m’a rassurée. J’en profite pour remercier tous les lecteurs et blogueurs qui m’ont fait partager leur avis enthousiastes sur mon livre.

Très rapidement, j’ai réalisé que j’avais adoré écrire, inventer un univers, des personnages, une intrigue…. Et j’ai ressenti le besoin de me plonger dans la rédaction de mon second roman. De là est né « Vacances mortelles au paradis », paru chez City Editions en septembre 2019, une nouvelle comédie romantique policière dans laquelle nous suivons l’enquête d’Alice, une célibataire frôlant la quarantaine et aimant un peu trop les mojitos, qui se retrouve coincée avec un assassin sur une île des Maldives.

N’est-ce pas difficile de trouver le temps d’écrire, lorsque l’on a un déjà un métier ?

Cela nécessite en effet quelques sacrifices. Au travail, je renonce la plupart du temps à ma pause-déjeuner et je mange un sandwich devant mon ordinateur pour essayer d’avancer un peu dans mon roman. Quant à mes week-ends et mes vacances, ils sont très studieux : écriture, écriture, écriture. Moi qui adore la photographie, j’ai dû abandonner par manque de temps mes ballades photos dans Paris. Mais écrire est un tel plaisir pour moi que je ne regrette absolument pas (et puis, je trouve quand même le temps de faire quelques photos lorsque je pars en vacances).

Vos romans sont-ils autobiographiques  ou inspirés de faits réels ?

C’est une question que l’on me pose souvent ! Levons le suspense tout de suite : non ! Ma vie est (heureusement) beaucoup plus calme que celle de mes héroïnes. Mais je me suis parfois inspirée de situations que j’ai vécues pour écrire certaines scènes. C’est ce qui fait que les lectrices s’identifient facilement à mes héroïnes et me disent souvent « on sent que c’est du vécu ! ».

Contacts

www.juliettesachs.fr

Facebook : www.facebook.com/JulietteSachs.auteure/

Instagram : www.instagram.com/juliette.sachs/

_____________________________________________

 

Philippe Poisson, gestionnaire du carnet criminocorpus, anime la rubrique « Portrait du jour ».

Le carnet criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique «portrait du jour» permet  de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, etc.  Cette rubrique est animée par Philippe Poisson , membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP. et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville , directeur du CLAMOR et de Criminocorpus.

A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

Nos autres sites : REVUE et le BLOG D’ACTUALITÉS

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :