Thomas Boral était l’homme de main de Franck Miller, un individu véreux en cavale suite à de nombreuses malversations. Il est aussi le témoin capital à son procès qui doit avoir lieu prochainement. Ayant fait main basse sur l’argent amassé par Miller, Boral est devenu un repenti pour sauver sa peau et échapper à une vengeance inéluctable. En attendant le procès, il est protégé par les autorités, mis à l’abri, reclus, au pied de la montagne Noire. Mais pour combien de temps ? Dans cette région on dit que le vent rend fou et que les gouffres attirent et ne rendent jamais les imprudents tombés dans leurs entrailles. Et plus dangereuses que le tueur lancé à ses trousses, il y a là des rancœurs accumulées… D’ailleurs on dit aussi de Delphine qu'elle est si belle que les hommes pourraient tuer pour elle…
Un roman impeccablement construit, confrontant la violence des hommes et des sentiments au pur chaos de la nature !
Dans ce roman, Thierry Brun confronte un individu venant d’un milieu usant d’une violence ordinaire à celle des éléments naturels et du dysfonctionnement humain, le désir et la folie. Opposer une violence raisonnée à son pendant anarchique, opposer le désordre organisé et hiérarchisé au pur chaos de la nature… Et, dans ce contexte de perte de repères, il introduit la lente montée de la menace exogène à ce milieu… Avec le risque qu’il ne vous tue, ou même qu’il ne vous absorbe puis vous digère. Violence, désir, officine de l’ombre, pulsions, folie… Le chemin sera long, et la candeur encore plus belle ! Un très troublant roman noir
. FÉVRIER 2020
297 - Portrait du jour : Thierry Brun, romancier, auteur de "Ce qui reste de candeur"
Le Carnet de l'histoire de la justice, des crimes et des ...développe la rubrique Portrait du jour - Criminocorpus et ouvre ses pages aux fidèles lecteurs du site. Comme un bonheur n'arrive jamai...