Reprise du portrait du jour criminocorpus du 4 septembre 2020 - En attendant de publier ce portrait du jour dans la nouvelle version "Culture et Justice" de l'association Criminocorpus, nous mettons en ligne celui de Gracianne Vallet sur mon blog personnel.
"Culture et Justice" accueille avec infiniment de plaisir Gracianne Vallet.
Après des années d’exil à Paris, Gracianne Vallet a fini par retrouver le Pays basque, dont elle est originaire.
Artiste peintre, amoureuse des mots, Madame Rose a disparu est son premier roman, en collaboration avec Gérard Hirigoyen, qu’elle a rencontré à Biarritz.
Ce Basque, professeur à l’université de Bordeaux, directeur du Pôle universitaire de sciences de gestion, président honoraire de l’université Montesquieu-Bordeaux IV, est l’auteur de nombreuses publications et ouvrages d’économie.
C’est sa première apparition dans le monde du roman.
Bienvenue Gracianne sur le très prisé et discret "Culture et Justice" Ph. P
« J’ai suivi des cours d’art plastique, de modelage, de peinture à Paris puis à Biarritz. Quelques expositions, mais mon plus grand désir était d’aider les artistes à se promouvoir. Suite à un séjour en Chine, « Shanghai ,» je me suis replongée dans la peinture, ma propre peinture. Aujourd’hui j’ai retrouvé le Pays Basque et son océan magnifique. Tous les jours je prends une photo de ce bel l’océan parfois rayé de barres d’argent vif et d’or fugitif… La photo permet d’inventer des images, les construire, les détourner, les ajuster comme un puzzle.
J’ai laissé du temps, avant d’écrire… J’ai laissé avancer la vie, les rencontres se faire, les histoires se déployer, les réflexions et visions évoluer avant d’avoir l’envie et la matière à raconter.
Il y a un rapport inconscient entre l’écriture et l’art plastique, ces deux arts permettent d’exprimer ce qui doit être dit.
Placer, déplacer, ajuster les mots, esquisser des vies, de sa plume dessiner mille et une nuances de secrets bien gardés, exprimer ses perceptions, mettre la vie dans son art, élaborer un monde qui lui est propre, voire de le contredire… C’est passionnant.
Dans un premier livre, Impressions en pays basque j’ai voulu justifier l’ambition commune de l’écrivain et du plasticien en réalisant un livre-objet. Celui-ci s’adresse aux lecteurs, à leurs perceptions et témoigne de sa place dans le processus de création d’une œuvre. Je n’ai pas eu l’ambition de faire une étude approfondie sur l’art, mais plutôt de livrer mes impressions sur ce monde unique, tellement particulier, d’en saisir quelques parcelles, avec des parenthèses vagabondes, capté par mon regard curieux où la vie et l’art se répondent.
« L’histoire de l’artiste, a l’air simple mais tellement complexe, seulement sa passion, sa détermination, son inspiration afin d’arriver à l’expiration sont là pour créer une œuvre et nous faire passer un message »
Octobre 2016 – Sortie d’un roman « Madame Rose a disparu », co-écrit avec G.Hirigoyen, une intrigue policière mais surtout une profonde analyse de l’âme.
Après ce premier roman, j’ai voulu poursuivre cette aventure. Écrire soulage du réel, projette dans un monde imaginaire, où la colère, la rage, la maladresse, l’espoir et le désespoir sont autorisés et même bienvenus….
Mon dernier manuscrit est en attente d’édition ! »
https://fr.artquid.com/seller/graciannev/about
« Miguel Iglesias empruntait ce mercredi matin la corniche d’Hendaye à vive allure, dépassait Saint-Jean-de-Luz puis Guéthary, pour enfin arriver à Bidart. Il était particulièrement heureux, dans quelques jours il deviendrait propriétaire de la plus mystérieuse demeure de Biarritz, la villa Belharra.
Il connaissait bien cette région pour y avoir séjourné dans sa jeunesse. Tôt dans la matinée il avait quitté Madrid, il passerait le printemps au Pays basque… La vie était belle !
Il était à cent lieues de s’imaginer la tournure qu’allaient prendre les évènements. »
Collection Azur
http://editeur.manuscrit.free.fr/se_faire_editer/index.php
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Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.
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A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.
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