Dessin baroque avec le glaive, provient du site d’images gratuites « Pixabay",
image modifiée par Annabel des éditions Gaelis
NOUVEAU portrait du jour Annette Rossi
Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Annette Rossi autrice de la La trilogie ALEXANDRE
Bienvenue Annette sur le très prisé et discret Culture et justice
Une Néerlandaise qui écrit en français ?
« Je suis née sur une arche sur la Meuse à Wessem, un petit village dans le sud des Pays-Bas auquel je suis toujours très attachée. Le besoin de décrire ce que je vois, ce que je vis, ce que je ressens, existe depuis mon enfance. Passionnée de culture, d’archéologie et d’histoire, je pars très jeune parcourir le monde. Lors de mes voyages, j’explore des cités disparues, des villes mortes. Je découvre des palais abandonnés, des temples en ruine. Je m’imprègne des atmosphères, j’imagine les couleurs, les parfums. Mes carnets de voyages donnent naissance à des récits en néerlandais. Plus tard, je découvre le plaisir d’écrire en français. Une langue tellement riche, tellement raffinée, qu’elle permet de trouver toujours le mot juste, la parfaite nuance. Puis, un jour, une intrigue traverse mon esprit… »
Pourquoi Alexandre le Grand ?
« Parce que ce conquérant poussait les limites toujours plus loin vers l’inconnu. Son désir insatiable de conquête grandissait après chaque territoire conquis, chaque culture embrassée. Il voulait s’imprégner de tout ce que le monde pouvait lui offrir. Je comprends ce sentiment. Moi aussi, toute ma vie, j’ai eu besoin de découvrir ce qu’il y a au-delà l’horizon. Je suis fascinée par le périple d’Alexandre car il traverse de nombreuses civilisations. Étrangement, sa tombe, l’un des monuments le mieux documentés de l’Antiquité, a disparu. Alors un jour j’ai décidé de me lancer sur la quête pour dévoiler ce mystère et mes carnets m’ont aidé à décrire les lieux, les gens, les atmosphères… Par contre, je ne pensais pas avoir besoin de 1500 pages pour arriver à la fin… »
La réalisation de la trilogie.
J’ai beaucoup de fantaisie, des idées se forment sans arrêt dans mon esprit. Je pense que ma tête est une machine de Goldberg. Vous savez, ces machines complexes et loufoques qui fonctionnent grâce à une réaction en chaine. Une boule en métal, pour relier le début à la fin, doit passer par un grand nombre d’étapes enchainant une série d’actions. Quand j’écris le principe est le même : c’est l’histoire qui se développe toute seule au fur et à mesure que la quête avance. La trame de l’histoire de ma trilogie ALEXANDRE germait dans ma tête dès le début. J’ai eu comme inspiration une énigme antique, deux aventuriers croisés sur ma route et mes carnets de voyage. Et une fois lancé il m’était impossible d’arrêter. Résultat : trois tomes : le pacte de Babylone, la malédiction de Tamerlan et l’horizon d’Aton. Pour les unir et parce que c’est la ligne rouge ALEXANDRE est né. »
Réel ou imaginaire ?
« Mes héros principaux, le linguiste Philippe Boeri et l’égyptologue Didier Clarembault existent bel et bien et beaucoup de passages, notamment le séjour en Turquie, en Syrie et en Iraq de Philippe, et celui en Égypte de Didier ainsi que de la manière dont ils se sont rencontrés, sont basés sur la réalité mais bien sûr le reste est romancé. Ils n’ont jamais abattu un hélicoptère iranien ou affronté un commando dans les sous-sols de Jérusalem.
Silvio, l’historien italien brillant un peu distrait est quelqu’un de notre famille, qui, dans les années cinquante, parcourut le Liban et la Syrie parce qu’il fut mandaté par l’État italien pour enseigner le français et l’italien avant de s’installer en Angleterre.
La trinité. Cette obscure alliance doit protéger le secret entourant la mort d’Alexandre le Grand. Le secrétaire d’État des États-Unis Henry Kissinger, le roi d’Arabie saoudite Fayçal, le shah d’Iran Reza Shah et le Premier ministre de l’Inde Indira Gandhi sont connus de tous et j’en ai profité pour les lier à cette cause. Je ne les ménage pas quant à leurs manigances dans leur vie réelle de politicien ou de souverain. La plupart de leurs réunions décrites ont réellement eu lieu, et certaines de leurs déclarations dans le roman ont réellement été dites. Par contre, les sujets de leurs conversations ne devaient probablement pas concerner le tombeau d’Alexandre ou l’élimination de mes 2 héros !
Les personnages historiques ont tous existé. Certains sont plus connus que d’autres. J' ai tenté de les décrire au plus proche de la réalité : leur apparence, leurs vêtements, mais également leur personnalité. Je voulais les rendre vivants. Toutes leurs rencontres dans les lieux mentionnés ont été possible.
Les filles. L’amour fait partie de la vie mais les filles sont entièrement le fruit de mon imagination. Elles illustrent que même les héros ont besoin de tendresse… »
Les descriptions et la documentation…
« Décrire des villes, des sites archéologiques ou des cités antiques et leur atmosphère ne représentaient pas une difficulté majeure parce que je les ai tous visités. Pour certaines descriptions des personnages ou des sites disparus j’ai cherché sur internet, épluché des rapports de fouille ou lu des autobiographies. Il m’est arrivé, pour pouvoir finaliser un chapitre, de commander un livre sur une fouille particulière en Syrie chez un antiquaire à Londres, d’aller visiter le tombeau de Richard Cœur de Lion à l’abbaye royal de Fontevraud, de chercher un monastère perdu dans la campagne pendant un voyage en Arménie ou de me recueillir pas moins de trois fois sur la tombe de Jésus dans le Saint-Sépulcre à Jérusalem. Pour rapporter des faits concernant la géopolitique des époques différentes, il suffisait de faire des recherches. Mais les actions, batailles ou attaques, étaient bien plus compliquées et de plus il a fallu que je m’instruise sur l’armement des troupes kurdes, du KGB ou des services secrets iraniens. Aujourd’hui, vous pouvez me demander comment fonctionne un pistolet, un revolver ou un fusil d’assaut. Une kalachnikov, un M16 ou un Uzi n’ont plus de secrets pour moi. Je peux même vous renseigner sur leur arsenal de fabrication… »
Enfin.
« Dans mes livres se mêlent réalité et fiction. Heureusement mon imagination me permet de décrire des lieux dont aucune description n’existe et d’inventer des codes ou la clef d’un déchiffrement. Mais il m’est arrivé de finaliser un chapitre et en continuant mes recherches, tomber sur un vieux livre d’un explorateur du XIX siècle qui avance la même théorie. ALEXANDRE est un roman, mais les descriptions des sites sont pertinentes et les acteurs, les époques, les évènements… Historiquement, tout se tient. Les évènements qui se déroulent depuis des décennies au Moyen-Orient ; les problèmes liés aux Kurdes et aux Yézidis, les conflits entre Juifs et Arabes, la « question arménienne », et, plus récemment, Palmyre ruinée par l’État islamique, tiennent des rôles clé dans cette histoire. Alors… qui sait… sans preuve du contraire… l’histoire d’ALEXANDRE est peut-être vrai… »
La trilogie ALEXANDRE :
ALEXANDRE I – Le pacte de Babylone. EAN : 9782754307697 – 528 pages.
ALEXANDRE II - La malédiction de Tamerlan. EAN : 9782754307550 – 482 pages
ALEXANDRE III - L’horizon d’Aton. EAN : 9782754307550 – 482 pages
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