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Dessin baroque avec le glaive, provient du site d’images gratuites « Pixabay",
image modifiée par Annabel des éditions Gaelis
NOUVEAU portrait du jour Johann Vergeraud
Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Johann Vergeraud
Bienvenue Johann Vergeraud sur le très discret et prisé Culture et justice Ph.P.
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Culture et Justice reçoit Johann Vergeraud, professeur d’Histoire et géographie, chroniqueur littéraire dit l’homme aux T. shirts incroyables ! L’Abeille Criminelle alias Valerie Valeix le passe au crible
Bonjour Johann, vous êtes professeur d’Histoire dans un lycée du Poitou ? Racontez-nous votre parcours en quelques lignes.
Cela va faire 17 ans que j’enseigne l’histoire-géographie et j’estime avoir la chance de faire le métier qui me plait depuis longtemps, en dépit de son évolution.
Après l’obtention de mon concours, j’ai été affecté en Champagne-Ardenne avant d’aller dans l’académie de Poitiers. Cela m’a fait connaître pas mal d’endroits et de types d’établissements et de postes dont les fameux TZR, où nous sommes affectés sur plusieurs établissements pour compléter les heures de services.
J’ai passé 13 ans dans des collèges et ensuite j’ai pu obtenir un poste fixe dans un lycée qui m’intéressait et qui a fait parler de lui l’année dernière.
Quelles classes avez-vous ?
Cette année, je m’occupe d’une classe de seconde, de trois classes de terminales et d’un groupe de terminale ayant choisi la spécialité HGGSP (Histoire-géographie, géopolitique, science politique).
Difficile de ne pas parler de la récente et triste affaire Samuel Paty, cet enseignant décapité par un intégriste pour avoir évoqué les caricatures de Mahomet de Charly Hebdo. Comment avez-vous ressenti ce crime ? En avez-vous parlé avec vos élèves ?
Lorsque j’ai appris ce crime atroce aux informations, je fus sous le choc. L’idée que cela aurait pu être un ami ou même moi m’a également traversé l’esprit un petit moment.
Après, j’ai ressenti de la colère. A l’instar de mon collègue Innis Roder lorsqu’il est intervenu le lendemain matin sur France Inter, cela fait des années que les enseignants tirent les sonnettes d’alarmes face à la montée de dérives religieuses dans certains établissements ou dans certaines localités. Mais la pression de l’administration est telle que cela s’est même retourné contre des collègues. La récupération politique m’a profondément choqué et révolté également.
(Sachez que je prends des risques à écrire ces lignes vis-à-vis de mon institution).
En parler avec les élèves a été complexe car il s’est passé 15 jours entre le meurtre et la reprise scolaire (c’était les vacances), et la crise sanitaire ayant fait sa réapparition, les élèves étaient davantage préoccupés par la manière dont nous allions travailler avec ce pseudo-confinement. Toutefois, certains d’entre eux voulait en parler mais aussi connaître mon avis là-dessus. Ce fut l’occasion de revenir avec eux sur ce qu’est le terrorisme, la Tchétchénie, l’impact des réseaux sociaux…Les jeunes sont intéressés par le monde. Je le vois depuis que j’enseigne, il faut savoir leur expliquer et les amener à le comprendre.
Depuis quand êtes-vous un passionné de lecture ? Avez-vous un genre préféré ?
Lire a été, et est encore une évasion. Adolescent, cela me permettait d’oublier l’ambiance quotidienne qui n’était pas toujours très top.
Je suis passionné de lecture depuis tout petit en fait. Au CP, je n’arrivais pas à lire. Mes parents étaient inquiets et ont demandé un rendez-vous avec mon instit. Ce type était hors-norme : Paul, cet instit m’avait flanqué une trouille le premier jour de par sa voix, sa stature et son regard perçant, mais un homme qui adorait son job et la vie. J’appris plus tard qu’il avait fuit la Lybie enfant lorsqu’il m’offrit un timbre pour ma collection quand j’ai quitté l’école.
Je m’égare, pardon (comme en classe) !
Paul a écouté mes parents puis leur a dit : « mettez-lui une BD dans les mains, vous allez voir ! ». Ma mère m’a ensuite acheté un Placid et Muzo que j’ai dévoré, les autres aussi (ho ho une jeunesse communiste ?). Depuis, la BD a une place importante dans ma culture et en tant que lecteur. Encore plus lorsque j’ai découvert la culture manga par la suite. Ce fut une révélation.
La seule fois où j’ai arrêté de lire, ce fut après le concours (CAPES) car j’avais tellement ingurgité de livres d’histoire que je n’en pouvais plus !
Concernant le genre, je pense en avoir plusieurs. J’adore les romans historiques, que j’ai redécouvert grâce aux livres de Jean d’Aillon et de Frédéric Lenormand. Mais je lis aussi des polars, de la SF, des dystopies, des bandes dessinées, des livres philosophiques… Du coup, je ne pense pas avoir un genre préféré en particulier.
Il faut que le livre m’appelle en fait. Cela peut paraître étrange, mais c’est le sentiment que j’ai. Ou bien qu’une charmante autrice me demande si je veux défendre les abeilles par exemples !
Vous êtes chroniqueurs pour différentes maisons d’éditions dont Palémon (au passage merci de vos critiques et de votre amitié) Entretenez-vous de bonnes relations avec les maisons d’éditions ?
Je vous en prie, j’ai adoré vos romans.
Je dirai « oui », après il faudrait aussi leur poser la question. Plus sérieusement, j’estime avoir beaucoup de chance que des maisons d’éditions me fassent confiance.
Ce fut le cas avec Palémon qui ont été charmants avec moi dès que j’ai commencé à me lancer dans les critiques alors que je suis un amateur et sur des petits médias (la radio associative D4B dans le pays mellois, mes pages facebook…). A ma grande honte, cela fait un petit moment que je ne leur ai pas envoyé de nouvelles.
Les chroniques m’ont permis de découvrir des maisons d’éditions, de mieux connaître leur travail et de constater qu’il y travaillent des personnes formidables avec qui j’ai pu échanger.
Lorsque je reçois un colis, c’est un peu Noël !
Et avec les auteurs ?
Je peux répondre la même chose que précédemment ? [Rires]
C’est la cerise sur le gâteau et une magnifique surprise !
Il y a quelques années, jamais je n’aurais imaginé que je puisse échanger ainsi avec des gens dont j’apprécie à la fois le travail et la personnalité. C’est génial.
Pour moi les auteurs sont des créateurs et je ne pensais pas, il y a quelques années qu’il était possible d’échanger avec eux. Ils étaient mes dieux sur l’Olympe en quelque sorte.
Du coup, je ne vous cache pas qu’au début lorsque j’envoyais un mail à un auteur, j’avais le trouillomètre à zéro, je me disais « n’écris pas d’âneries, fais gaffe à ton orthographe… » Mais à chaque fois, je suis tombé sur des personnes sympathiques, qui parfois étaient aussi gênées que moi. Par la suite, il m’est arrivé d’échanger régulièrement avec des auteurs que j’ai pu chroniquer.
C’est encore le cas. De pouvoir discuter de temps en temps avec eux, que cela soit de leur travail ou du mieux ou du quotidien, ou sur un partage d’article sur un réseau social, c’est super sympa et je pense même que des liens forts se sont tissés au fil du temps.
Vous avez fondé une association O comme trois pommes en faveur de votre fils Octave que l’excellent auteur de romans historiques, Frédéric Lenormand a accepté de parrainer, pouvez-vous nous en parler ?
Octave est atteint d’une maladie rare qui n’a pas de diagnostic. L’origine en serait peut-être génétique, mais toutes les analyses et tests réalisés n’ont rien donné.
Il est handicapé à tous les niveaux, intellectuellement et physiquement. Il n’a donc aucune autonomie dans les gestes du quotidien et il a souvent son sommeil déréglé.
Après avoir fait le tour des hôpitaux, nous sommes tombés face à l’horreur de « l’errance diagnostique » et avons pu constater la violence du corps médical parfois. Nous avons commencé, sans nous en rendre compte, à nous couper socialement. C’est comme faire un deuil…faire le deuil de l’enfant qu’il aurait dû et pu être et ça, qu’est-ce que c’est dur ! Je ne souhaite cela à personne.
Après deux ans, le corps médical nous a fait comprendre que pour eux ça s’arrêtait là, qu’il fallait attendre que la médecine fasse des progrès. Nous n’avons pas accepté et avons commencé à chercher et avons constaté qu’il y avait pleins de petits Octave avec des maladies différentes, mais aussi rejetés. Alors de fil en aiguille, nous sommes tombés sur des pages facebook de parents et là nous avons appris l’existence de centre de physiothérapie en Espagne (à Cerdenyola del Valles près de Barcelone). Un stage, puis un autre, pas de techniques miracles, juste de la kiné intensive et des méthodes non pratiquées en France. Le coût de ces stages sont élevés. Un jour, le directeur du Centre Essentis nous a dit que toutes les familles qui venait dans son centre (et qui sont françaises à presque 90%) avaient créé une association pour financer les soins.
On a donc créé l’association Monsieur O comme trois pommes (nous surnommions Octave Monsieur O) en parti pour cela. On voulait aussi montrer qu’Octave même si il est différent, c’est un garçon extra, courageux, espiègle et coquin, on voulait montrer le quotidien de vivre avec un tel enfant, avec ses joies et ses peines. Peines souvent liées à la gestion du quotidien. Il faut vraiment donner de la visibilité aux maladies rares, les familles en ont besoin.
Un soir, alors que je remplissais des dossiers pour la sécu (ça c’est un combat car ma caisse ne comprend rien et me renvoie systématiquement les papiers prétextant un document manquant), je discutais en tchat avec Frédéric Lenormand (dont je suis Fan). Et je ne sais pour quelle raison, je lui ai demandé si il voulait bien parrainer l’association. Ce fut une première pour lui !
L’association existe depuis plus de trois ans, elle nous permet vraiment de pouvoir acheter du matériel pour faire travailler (et on ne le dit jamais assez que le marché du handicap c’est horriblement cher : quelle double peine !) Octave, mais surtout elle nous permet de financer les stages de kiné à Barcelone,à Madrid également au centre RIE qui possède un lokomat (un exosquelette qui fait travailler la marche et les réflexes archaïques allant avec) et aussi auprès d’une kiné formidable près de Toulouse qui pratique la méthode Medek. Cette année, en raison de la pandémie, les manifestations prévues n’ont pu se tenir.
Si vos lecteurs veulent en savoir davantage, l’association a une page Facebook : Monsieur O comme trois pommes. Nous y mettons des vidéos de ces exercices et des photos !
Vous avez également tenu une radio le Geek c’est chic où vos chroniques étaient lues à voix haute, est-ce toujours d’actualité ? [je la co anime encore cette année et depuis 5 ans maintenant]
Oui je co-anime cette émission depuis cinq ans maintenant, avec mon pharmacien qui est devenu un très bon ami Alexandre Penhaleux. C’est lui qui m’a proposé de faire de la radio lorsqu’on s’est croisé dans une édition du Japan Tours Festival. Plutôt percutés, vu qu’on voulait prendre en photo la même vitrine mais que je ne l’avais pas vu accroupi par terre.
Après un essai, qui se trouve être un long monologue semi improvisé, sur le travail du génial Leiji Matsumoto (le papa d’Albator), on a trouvé un rythme et une grille.
Dans le geek, je m’occupe des conseils de lectures ainsi que des dossiers thématiques en lien avec la pop-culture.
Ce fut ma première incursion dans le monde de la radio. Cette émission est diffusée sur l’antenne associative radio D4B qui émet dans les Deux-Sèvres. C’est un loisir plaisant grâce auquel j’ai pu rencontrer des tas de personnes passionnantes et intéressantes lors de festivals. Par exemple, j’ai eu la chance de rencontrer et d’interviewer Bernard Deyriès qui est un réalisateur français qui a travaillé sur beaucoup de séries d’animation que je regardais étant enfant (Ulysse 31, Les mystérieuses cités d’or …), mais aussi Shoji Kawamori un mecha designer qui a travaillé sur des séries de SF telles que Macross (diffusée en France sous le titre Robotech) et Ulysse 31. D’ailleurs pour cette interview, qui fut ma première pour l’émission, j’étais tellement tendu que j’ai inversé les syllabes de son nom : il a éclaté de rire en me disant en anglais que tout allait bien se passer !
J’ai aussi eu la chance de pouvoir interviewer Delphine Hamon du Palémon et l’auteur Jean-Christophe Portes par téléphone. J’adore le travail de cet auteur ! Il a un style vraiment prenant. Et en plus, c’est une personne sympathique et authentique.
L’émission ne dure qu’une heure, alors ce n’est pas simple de pouvoir tout évoquer. Alors, on m’a proposé de tenir des petites chroniques qui sont diffusées à la place des chansons où je ne chronique que des livres. Cela se nomme « un livre, des livres, un livre délivre ! ». En moins de 10 minutes, je dois présenter un livre, son auteur et son éditeur et donner envie de le lire ! C’est un challenge intéressant. En plus, là encore, j’ai eu la chance de tomber sur des auteurs formidables comme vous ou encore Jean-Claude Ceccarelli. Il y avait tant de livres dont je ne pouvais pas parler dans le Geek faute de temps, alors là c’est merveilleux.
Et surtout, pour celle-ci, le rythme est moins soutenu, je peux faire les enregistrements chez-moi. Pour m’occuper d’Octave et de mon travail, c’est plus facile.
Un de mes collègues, qui est aussi devenu un ami, Stéphane Blanco m’a poussé vers un autre projet. Stéphane est prof de maths, créateur de site web et scénariste de BD. On a rapidement sympathisé lors de mon arrivée dans mon lycée. On a eu la chance de suivre une formation à Angoulême sur la BD où se trouvait aussi un autre de mes amis Thomas. On faisait du co voiturage et sur un retour Stéphane me lance sur le sujet du manga. Il n’est pas fan du tout de cet art, et j’essayais de l’en convaincre. Le surlendemain, il vient me voir dans la salle des profs et me dit : « faut que tu fasses un site web ! » J’ai pris ça à la rigolade mais il était super sérieux. Il ajouta « si tu as réussi à me convaincre, tu peux en convaincre d’autres ». C’est ainsi que le projet mangakastory est né. Stéphane a créé tout le site, de mon côté, j’y écris des chroniques et j’y fais des podcasts thématiques ou présentant un auteur.
Du coup, cela brosse tous les genres que j’apprécie et me donne pas mal de boulot aussi !
Votre famille partage-t-elle cette passion de la lecture ?
Tout à fait. Ma femme aime lire aussi et nous avons réussi à transmettre cela à notre fille ainée. Très tôt on a commencé par les albums jeunesses, puis par des livres. Octave adore aussi qu’on lui lise des petites histoires, même s’il préfère les livres musicaux.
Par contre, ils désespèrent lorsque je rentre dans une libraire, car j’aime y prendre le temps. Ma banquière aussi d’ailleurs !
C’est chouette de pouvoir partager cette passion !
A travers vos chroniques de ma série Crimes et Abeilles, j’ai senti un réel engagement écologique, cela a-t-il toujours été le cas ?
C’est venu progressivement.
Plus jeune, j’ai le souvenir d’y avoir été sensibilisé par certains dessins animés faits pour ça (Cpt Planète, les polluards) et certaines émissions qui faisaient en sortent de sensibiliser les enfants à la protection de la faune. La question est revenue plus fortement par la suite et je dois dire que mes lectures et visionnage de films post-apo ne doivent pas y être étranger non plus.
Constater le problème est une chose, chose effrayante d’ailleurs. Il aurait été possible d’enrayer le pillage lors de la sortie du rapport Brundland (1972 je crois) mais les raisons économiques l’ont emporté. Il y a de quoi enrager…
A force d’étudier le système de l’économie mondiale pour pouvoir l’expliquer ensuite en classe, on y voit toutes les aberrations. Comment rester de marbre face à cela ? J’essaie d’intégrer cette dimension en cours, les élèves y sont sensibles, après à eux de s’en emparer.
L’année dernière, j’ai utilisé le cas de la tomate industrielle pour faire comprendre la mondialisation à mes élèves de terminales. Ce fut un succès ! Les voir prendre conscience de ce qui se cache derrière un produit que l’on ingère tous les jours a été une expérience constructive.
Au quotidien, nous essayons de faire attention au maximum à la maison. Ce n’est pas toujours simple, mais à force cela prend.
Je vous sais une passion pour les T. shirts « hors normes » que vous n’hésitez pas à porter en classe pour interpeller vos élèves. Racontez-nous.
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Question sensible, ma femme déteste ça !!!!
Cela doit être mon côté fanboy au départ. J’aimais porter ce type de t-shirt ado. Mes parents m’en avaient offert un de Goldorak que j’ai beaucoup porté. Par la suite je m’en suis procuré quelques uns.
Il y a ceux qui ont des illustrations originales de films ou d’animés que j’aime beaucoup comme Alien et Totoro et ceux qui sont en lien avec mes cours. Faire un cours sur la Chine avec un T-shirt de propagande maoiste c’est amusant. J’essaie de faire en sorte que mes cours soient amusant et dynamiques sans perdre de vue les objectifs pédagogiques. L’un des collègues qui m’a formé m’a dit «on enseigne comme on est ; avec les gamins on ne peut pas tricher, alors te prends pas le tête ! » Alors j’ai décidé d’utiliser l’humour en classe, comme je le fais en dehors et les t-shirts (qui n’ont pas été toujours appréciés de mes différentes directions et collègues) y contribuent aussi. Les élèves savent que je suis un geek, ne serait-ce que par les nombreuses références de pop-culture que je place dans mes cours lorsque je ne les utilise pas comme supports de cours. Alors me voir avec un t-shirt star wars ou avec un slogan de type « cherche sosie pour aller au travail lundi à ma place » les fait beaucoup rire.
Celui de Kim Jung Un et celui de Poutine ont eu beaucoup de succès d’ailleurs !
Cela amène un peu de dérision et d’humour sur des thèmes qui peuvent être lourds à étudier. Ca fait parti du personnage de prof que je suis devenu pour mes élèves.
Pour respecter mes convictions, car là aussi le textile n’est pas une industrie écologique, je passe par le marché de l’occasion pour les trouver.
En matière d’Histoire avez-vous une période favorite ?
Pas vraiment à 100%. J’aime bien ce que les historiens ont nommé avec beaucoup d’ironie « la Belle époque », la période révolutionnaire et napoléonienne et la Première Guerre mondiale aussi m’intéressent.
Après, il y a des thématiques qui me plaisent comme l’histoire du corps qui touche à énormément de champs (j’adore le travail de Georges Vigarello), l’histoire des femmes, de la bande dessinée.
Sans oublier l’histoire du Japon qui me passionne également.
Merci Johann pour cet entretien qui va permettre de faire découvrir un professeur doublé du chroniqueur et de l’homme de cœur.
Je vous en prie, merci à vous !
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A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.
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