Pendant la Seconde Guerre mondiale, dans la France occupée, la collaboration économique avec les nazis tourne à plein régime. A la fin du conflit, quelques sociétés sont sanctionnées, comme la SNCF et Renault. Aujourd'hui, ces deux entreprises sont confrontées à leur passé. D'anciens déportés et des hommes politiques américains conditionnent des contrats avec la SNCF à la reconnaissance claire de son rôle pendant la Shoah. Le PDG de la SNCF a ainsi présenté publiquement des excuses. Dans la famille Renault, la petite-fille du fondateur voudrait laver l'honneur de son grand-père.