Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Portrait  du jour : Laeti Kane, romancière, chroniqueuse et sœur de l’Abeille Criminelle alias Valérie Valeix

Dessin baroque avec le glaive, provient du site d’images gratuites « Pixabay",

image modifiée par 

 

NOUVEAU portrait du jour : Laeti Kane

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Laeti Kane

Bienvenue Laeti  sur le très discret et prisé Culture et justice Ph.P.

 

Dans la famille « Auteurs » je demande la sœur ! Laeti Kane est en effet romancière, chroniqueuse et sœur de votre servante l’Abeille Criminelle alias Valérie Valeix qui va vous la faire découvrir.

Bonjour Laeti Kane, donc auteure et chroniqueuse. Par quelle activité as-tu commencé ?

Bonjour Philippe ! J’ai commencé par l’écriture, dès que j’ai su écrire. J’écrivais des poèmes, puis des petits scénarios et finalement des romans. Mais j’ai commencé officiellement en tant que blogueuse. C’est là que je me suis rendu compte que je devais oser et ne plus laisser mes histoires trainer dans mon tiroir.

Tu travailles avec plusieurs maisons d’éditions, comment ça se passe ?

Concernant le blog, oui. Globalement je reçois les livres que je réclame. Certaines maisons ou agences m’en proposent que je prends ou non. Pareil pour les auteurs/autrices qui me contactent directement. Je privilégie les auteurs français (ou au moins francophones) et les auto édités. Je chronique 99% des service presses, que j’ai aimé ou non. Je prends soin à expliquer pourquoi, l’un comme l’autre. Le 1% enveloppe le peu de livres auxquels je n’ai pas pu venir à bout, et j’explique toujours aux auteurs pourquoi. Des fois, je ne suis simplement pas le bon public. Et là j’ai tellement de retard, que je prends au compte goutte.

Parle-nous de ton activité littéraire.

J’ai publié quatre romans et j’écris actuellement le cinquième, qui sera encore différent des autres. Le premier était ce qu’on appelle une chicklit (chick veut dire nana en anglais et lit pour littérature). Dans ce genre, l’un des plus connus est « Le journal de Bridget Jones ». En gros, il y a de la romance mais ça ne tourne pas qu’autour de ça. Dans mon roman « Bleu Caramel », il est aussi question d’amitié, de sexualité, de tolérance… Je me suis beaucoup inspirée de ma propre expérience et de mes amies. Pour celui-ci, j’ai d’abord été auto éditée ; je me suis servie des critiques pour le réécrire. La seconde version a été le coup de cœur d’une maison d’éditions mais ça reste une expérience décevante. D’où mon retour en auto-édition.

« The Scar » est un thriller. J’ai gardé un nom anglophone car il se situe aux États-Unis, pour les besoins de l’intrigue. Pour celui-ci, j’ai fait pas mal de recherches, pour le tueur comme pour la psyché de mon héros masculin, et j’ai visé un public moins habitué des thrillers, pas adepte du polar ou du glauque, et aussi les femmes. On pourrait dire que c’est un thriller pour Elles, mais des hommes l’ont lu et ont adoré. C’est celui dont je suis le plus fière, je dois l’avouer. Je veux le voir en librairie !

Vient la saga « Les élus » : une bitlit = bite en anglais. C’est du fantastique ; la particularité du genre est que c’est toujours une héroïne avec des pouvoirs surnaturels. En l’occurrence, une vampire chez moi. J’ai commencé à l’écrire quand j’avais vingt ans, j’étais fan de Buffy contre les vampires et Dracula (de Bram Stoker). Quand je l’ai retravaillé, j’ai beaucoup ri parce que c’était assez niais. J’y ai glissé ma propre origine des Vampires et comment je les imagine. Certains aimeront, d’autres pas du tout. De toute façon, on ne peut pas plaire à tout le monde ! Actuellement, deux épisodes ont été publiés.

Le prochain sera plus une romance, un peu hors normes si je puis dire. A découvrir !

Quelle est ta relation aux lecteurs ?

Leur retour est primordial pour moi, j’adore échanger avec eux. Qu’ils aient apprécié ou non. C’est grâce à eux que je m’améliore. Et puis, je suis blogueuse, ça me fait toujours super plaisir d’avoir un petit mot de l’auteur/rice et de discuter avec lui/elle donc je trouve ça naturel de le faire. Je ne dirai pas que les auteurs n’existent pas sans les lecteurs, mais c’est pas loin. Disons que sinon les histoires restent dans les tiroirs et c’est souvent dommage !

Fais-tu des salons (hors période Covid), soit comme auteure, soit comme chroniqueuse ?

Je n’en ai pas encore fait en tant qu’autrice. Je voulais avoir plusieurs romans à mon actif. Pour attirer un plus large lectorat. Parce que j’ai franchement l’angoisse de me retrouver seule !!! J’ai longtemps eu le syndrome de l’imposteur. J’ai pris confiance en moi pour de bon au cours de 2020. Il faut dire qu’en France, les gens sont très critiques et beaucoup dans l’humiliation, à rabaisser les auto édités, les auteurs de romance etc. Comme s’il ne fallait écrire que dans une grande maison d’édition et de préférence de l’intellectuel pour prétendre être écrivain/auteur/romancier. Je suis totalement contre cette idée. Bref.

En juillet, je participe à un repas livresque à Bordeaux. C’est organisé par Aly et ses rêves. On sera au resto (oui oui j’y crois), plusieurs auteurs et des lecteurs. On va échanger au cours du dîner, séance de dédicaces etc. Ça sera mon premier vrai contact en tant qu’autrice parce que les blopines et amis ça ne compte pas ahah.

En tant que blogueuse, je fais : Paris, Brive et Limoges. Il me tarde d’y retourner, même si je ne suis pas encore certaine d’aller à Paris cette année. Je n’aime pas l’idée du salon payant et c’est vraiment l’usine. C’est surtout devenu l’occasion d’un weekend avec mes blopines et voir les auto édités au même endroit.

Quel est ton préféré ?

Brive !!! Il y a toujours du beau monde et j’y fais tous les ans des découvertes. Reste plus qu’à y faire venir quelques-uns de mes chouchous. Comme ma sœur !

Cette année, je vais me proposer comme auto éditée. Fingers crossed !

Quelles sont tes lectures, as-tu un genre préféré ?

Mes lectures sont très hétéroclites. J’ai une prédilection pour les thrillers, chicklit, romance, horreur et feelgood. J’aime aussi l’historique, le fantastique, les guides de bien être and co… Je suis une grande fan d’Harry Potter, par exemple. Je ne suis pas fermée au fait de réfléchir quand je lis, mais avant tout je veux me détendre. Si ça me prend trop la tête, c’est pas pour moi.

Quelles sont tes plus belles rencontres littéraires ?

Oh la la, il y en a beaucoup ! Je vais en choisir trois, en espérant ne vexer personne.

D’abord il y a ce qu’on appelait la team HQN : Emily Blaine, Louisa Méonis, Cécile Chomin. Elles sont pétillantes et drôles. Elles ont changé l’image d’Harlequin. Et c’est lors d’un brunch avec la première que j’ai réalisé que moi aussi, je pouvais me lancer. Je les adore, l’une d’elles est devenue plus qu’une autrice que je lis.

Ensuite je vais mettre ensemble Cédric Sire, Olivier Norek et Bernard Werber. Je triche un peu mais ils font tous du thriller. Chacune de mes rencontres a été super ! Ils prennent le temps de discuter, de délirer aussi. Et puis j’adore leurs livres.

Je finis avec la team Amazon Kindle, les auto édités : Mathieu Biasotto, Arnaud Codeville, Sonia Dagottor, Lhattie Haniel… Je les admire, déjà. Tous et toutes m’ont mis des étoiles plein les yeux et chaque fois qu’on se voit, c’est comme revoir des bons copains. D’ailleurs, je vais au repas livresque où sera Mathieu à Toulouse – prévu en avril mais sans doute encore repoussé.

En ces temps difficiles pour tout le monde et en particulier pour les auteurs en quête de promotion, aurais-tu une suggestion pour exister autrement ?

Je ne suis pas la reine de la promo du coup, pas certaine de pouvoir bien aider. Je poste beaucoup sur Instagram et facebook, je profite de mon blog (Lire ou dormir, il faut choisir) pour me faire un peu d’auto-promo. J’organise un concours à chaque sortie de roman pour en faire gagner. Je propose des SP aux blogs.

Je dirai quand même qu’il ne faut pas que parler de vos livres et faire la promo. Ça peut vite devenir saoulant. Il y a tellement d’auteurs !!! ma PAL n’en finit plus. Ce qui me motive le plus c’est l’échange que je pourrais avoir avec l’auteur/rice. Alors mon conseil au final serait de communiquer tout simplement.

Qu’est-ce qui influence ton écriture ?

La vie. Ce que je vis, ce qu’on me raconte, ce que je vois dans les faits divers. Ce que je lis également, comme les livres sur les tueurs en série. Mes rêves aussi. Pour « The Scar » il a suffi d’une journée d’été, allongée dans les herbes hautes et d’une coccinelle. Comment un tueur pédophile m’est venu en tête avec ça ? Aucune idée, mais j’ai eu l’image de mon héros puis tout a coulé de source. On me dit souvent que j’ai un grain ! Peut-être…

Mon prochain roman, j’ai eu le déclic en tombant sur la vidéo d’un jeune homme sur TikTok.

J’ai vingt ans de jeux de rôles derrière moi. Sur plateau et ensuite sur forum. J’avais déjà une bonne imagination, avec tout ça, elle est devenue sans limite. Et s’il y a bien un endroit où l’on peut faire tout ce qu’on veut, c’est bien dans un roman.

Tu es aussi passionnée de cuisine et de pâtisserie en particulier, un met favori ?

La tarte au citron meringuée ! Que je n’ai pas encore osé tenter. Mais je peux vous faire de super cupcakes ou un carotcake.

Et en salé, je suis fan de la cuisine italienne : arancini au saumon, picata al marsala, la vraie pizza 4 fromages… Rien que d’y penser j’ai faim !

Un pays qui te fait rêver ?

J’ai longtemps voulu partir vivre aux États-Unis. Maintenant je me contenterai de vacances ! J’ai envie de visiter le Canada, l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Australie. Je commencerai bien par des plages et un paysage à couper le souffle aux Philippines !

Merci Laeti Kane de cette interview qui permettra de te découvrir en intime.

Merci beaucoup Philippe ! La bise virtuelle. Et à un de ces jours en vrai, qui sait ?

 

Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... 

Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.

https://www.facebook.com/pageculturejustice

A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

Nos autres sites : REVUE

 

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :