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Dessin baroque avec le glaive, provient du site d’images gratuites « Pixabay",
image modifiée par Annabel des éditions Gaelis
Nouveau portrait du jour Marc Sandhomme
Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Marc Sandhomme.
Installé dans le sud de la France, non loin de Bordeaux, Marc Sandhomme de son nom de plume, passionné de sciences comportementales, a longuement étudié les ressorts de la psychologie humaine.
Après avoir écrit et publié des essais et des guides en psychologie et bien-être, il s’est orienté vers le roman (thriller/polar) en rentrant dans la peau de personnage tourmentés, capables du pire. Son crédo : fouiller dans la psyché des personnes déviantes ou en souffrance ; pénétrer aussi l’esprit de gens ordinaires et traduire leurs espoirs et leurs afflictions.
Ayant quitté dernièrement son activité professionnelle de galeriste, il s’adonne maintenant à temps plein à celle d’auteur. Son besoin impérieux d’écrire pourrait se résumer à une phrase de l’écrivain et théoricien Jean Ricardou, disant en substance :
“Le récit n’est plus l’écriture d’une aventure, mais l’aventure d’une écriture".
Voilà, en somme, pourquoi Marc Sandhomme écrit et aime cette aventure.
https://bio-biblio.wixsite.com/marc-sandhomme
L'interview de Marc Sandhomme est réaliséé par notre ami Mark Zellweger auteur Suisse, originaire du Canton de Fribourg...
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Marc Sandhomme, qui êtes-vous ?
J’habite dans le Sauternais, près de Bordeaux. La campagne qui m’entoure m’offre le calme et l’environnement idéal pour écrire. Je suis le père de deux enfants qui sont maintenant grands, et je vis en compagnie de ma vieille chatte, ma seule compagne à ce jour . Après une carrière faite de multiples métiers, tant dans le salariat que dans l’entrepreneuriat, je dispose à présent de plus de temps pour écrire. J’aime marcher dans la nature, régulièrement chaque jour, afin de me ressourcer ou de trouver l’inspiration pour mes romans. Cette pratique est essentielle à mon équilibre.
D’où vient votre envie d’écrire ?
Mon besoin impérieux d’écrire pourrait se résumer à une phrase de l’écrivain et théoricien Jean Ricardou, disant en substance : « le récit n'est plus l'écriture d'une aventure, mais l'aventure d'une écriture ». J’aime cette aventure. Ça a commencé à l’adolescence avec mes états d’âme et quelques scénarios que je déposais sur un cahier. Puis, pris dans la tourmente du travail et de la vie de famille, j’ai beaucoup moins écrit. L’envie m’est revenue des années plus tard quand je suis arrivé à la dernière page d’un roman initiatique et historique que j’avais commencé des années plus tôt. C’est à partir de là que je m'y suis mis de façon régulière avec, à ce jour, une quinzaine d’ouvrages sous différents noms d’auteurs. À présent, j’écris pour le plaisir et par nécessité, car je ne peux concevoir mon quotidien sans l’écriture. Quelques-uns de mes textes, surtout les premiers, sont archivés quelque part dans mon ordinateur ou sous la forme de manuscrit papier. Je ne les propose pas au monde de l’édition, mais parfois à qui veut bien les lire. Ce sont mes petits premiers qui me rappellent que mon écriture a bien évolué.
Comment vous organisez-vous pour écrire un roman ?
Je n’ai pas de méthodes en particulier. Je fonctionne à l’envie et à l’inspiration du moment. Je pars d’une idée plus ou moins précise, puis je lâche les chevaux. Les différents scénarios se dessinent au fur et à mesure que l'histoire avance. Ensuite vient le temps de la correction et de la réécriture. Plus mes romans s’empilent et plus je suis persuadé que ce n’est pas moi qui écris. J’ai le sentiment prégnant d’être le simple porte-voix de quelque chose de plus subtil et de plus grand que moi. Certains appellent cela l’inspiration, d’autres la source créative venant de l’inconscient.
Quelle est donc cette part de nous si merveilleuse ?
Je ne me pose plus la question et la laisse vivre.
Pourquoi publier des polars ? Et quel genre dans le Polar ?
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Ce genre littéraire m’attire, car il met en scène des personnages riches en contrastes. J’aime rentrer dans la peau d’individus tourmentés, déviants ou en souffrance ; fouiller dans l'esprit de gens ordinaires, qui d’un moment à l’autre peuvent basculer du mauvais côté et commettre l’irréparable. J’aime décortiquer la psyché des prédateurs, ainsi que dans celle de leurs proies. Je privilégie plutôt l’affrontement psychologique que la violence physique, même si cette dernière est bien souvent inévitable. Parlez-nous de vos personnages… Dans « Le 7ème jour », paru en 2020 aux éditions Eaux troubles, les personnages sont assez peu nombreux. Il s’agit pour grande partie d’un huit clos mettant en scène un homme (Victor) très intelligent, mais torturé et dérangé mentalement, et sa victime (Capucine) qui, pour sauver sa peau, va tenter de comprendre où veut en venir son ravisseur. J’essaye de complexifier la psyché de personnages qui pourraient être réduits à de vulgaires prédateurs en proie à leur pulsion. Je m’attache à leur apporter un supplément d’âme. Quant aux victimes, je leur donne parfois, mais pas toujours, la chance de s’en sortir en comptant plus sur leur intelligence que sur leur force physique. J’aime surfer sur les sentiments, mais aussi sur la manipulation mentale.
Y a-t-il des thèmes récurrents dans votre œuvre ?
Dans l’écriture, j’ai exploré différents registres : roman initiatique, historique, aventure, polar, suspense. J’ai également écrit des essais portant sur le développement personnel. L’esprit humain m’a toujours fasciné. Autant pour tenter d’en extraire le meilleur que pour y dénicher le pire. J’aime travailler la psychologie de mes personnages, la complexité des sentiments et les raisons pour lesquelles certaines personnes en viennent à basculer du mauvais côté. Quels sont vos projets littéraires à venir ? J’ai terminé « Victor », un roman à suspense qui fait suite à mon ouvrage précédent, « le 7ème jour », mais qui peut aussi être lu comme un one shot. Il y est question du personnage principal du 7ème jour, en proie à ses démons intérieurs, et de la menace qu’il représente pour les femmes qui l’approchent. L’ouvrage est en phase de correction et devrait être publié en novembre 2021 aux éditions Eaux-troubles. Je travaille aussi sur un autre roman à suspense traitant de l’hypnose et de la manipulation mentale ; un roman psychologique et hypnotique qui plonge le lecteur dans le monde de l’inconscient. Si vous deviez nous faire une confession… Je reconnais que je suis de nature assez solitaire. Un peu comme un ours dans sa caverne. Mais je ne suis pas un de ces mammifères renfrognés. Mon entourage s’accorde à dire que je suis d’excellente compagnie. On dit parfois que l’écrivain ressemble peu ou prou aux personnages de ses romans. Je vous rassure de suite, j’ai beau aimer fouiller dans la psyché de gens sombres et inquiétants, je ne leur ressemble pas. Du moins, je l’espère… Sinon, il faudra m’enfermer !
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