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Portrait du jour -  Elodie Tirel  « À double tour » pour Culture et justice

Dessin baroque avec le glaive, provient du site d’images gratuites « Pixabay",

image modifiée par 

 

Nouveau portrait du jour :  Elodie Tirel, romancière

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Elodie Tirel.

Née en Normandie, Elodie Tirel est professeur d'espagnol à St Malo où elle vit avec son mari et ses deux filles.

Fan de Tolkien et passionnée de littérature jeunesse, elle se lance en novembre 2004 dans l'écriture d'un roman de fantasy. C'est ainsi qu'en mai 2007, son roman "Les héritiers du Stiryx " est publié aux Éditions Milan. Ce premier tome d'une trilogie remportera le Prix Merlin 2008.

Depuis, Elodie Tirel s'est découvert une véritable passion pour l'écriture : son esprit fourmille d'histoires fantastiques et son ordinateur portable ne la quitte plus.

Le printemps 2009 marque le début d'une grande aventure avec la publication des premiers tomes de la série "Luna (L'elfe de lune)"..
Source : /www.editionsmichelquintin.ca

 

 

Bonjour, pourriez-vous vos présenter pour les lecteurs de Culture et justice ?

Je suis née en 1972 en Normandie et je vis à Saint Malo, en Bretagne, où je suis professeure d’espagnol en collège. Je suis mariée et j’ai deux grandes filles en études supérieures. J’aime me promener au bord de la mer, cuisiner, lire, écrire bien sûr, mais je suis aussi une grande fan de jeux vidéos.

« À double tour » est-il votre premier roman ?

Non, j’ai commencé à écrire en 2007 et j’ai publié de nombreux romans fantastiques pour adolescents. J’ai à mon actif quatre séries jeunesse, L’elfe de Lune, Zâa, E-Den et Epsilon, ainsi qu’un roman d’anticipation : Mémoris. Tous ont été publiés aux éditions Michel Quintin.

J’ai également reçu plusieurs prix littéraires, le Prix Merlin, en 2008, le prix Pierre Botero, en 2015, et celui des Mots de l’Ouest, en 2018.

Habituellement, vous écrivez des romans jeunesse et plutôt de style fantastique, pourquoi vous tourner cette fois vers une littérature plus adulte ?

Après la Fantasy, la dystopie et la science fiction, j’avais envie de changements. Et si mes élèves sont ravis de lire mes romans jeunesse, mes collègues et ma famille me demandaient depuis longtemps d’écrire un roman adulte. Par goût du défi, j’ai eu envie d’essayer et, pour une fois, dans ce thriller psychologique, le réalisme l’emporte sur le fantastique.

Pourquoi Jersey ?

C’est lors d’un séjour romantique avec mon mari à Jersey qu’est née l’intrigue de ce roman. Habitant à Saint-Malo, c’est facile pour nous de nous rendre là-bas. Jersey nous offre à chaque fois un dépaysement total. Cette île possède un charme fou, une tranquillité et une authenticité que j’apprécie énormément.

Pourriez-vous nous raconter l’histoire en quelques mots ?

« À double tour raconte » l’histoire de Karen, propriétaire d’une galerie à Jersey. Le jour où son beau-père lui offre un étrange tableau, sa vie bascule. Apparitions, hallucinations, disparitions. Elle croit devenir folle jusqu’à ce que son petit garçon disparaisse à son tour. Elle se lance alors dans une quête insensée pour le retrouver. Mais jusqu’ou sera-t-elle capable d’aller ?

N’est-ce pas difficile d’aborder la disparition d’un enfant quand on est soi-même maman ?

C’est un sujet délicat, en effet, et qui touche chaque parent, bien sûr. Certains passages étaient difficiles à écrire, très émouvants, mais j’ai essayé d’éviter de tomber dans le mélodrame. Je voulais me concentrer sur les sentiments de cette maman, forte et fragile à la fois, pour que le lecteur comprenne son histoire, son désespoir et sa quête personnelle, jusqu’au dénouement final, surprenant.

Sacré dénouement d’ailleurs !

Dans tous mes romans, j’aime surprendre mes lecteurs avec une fin étonnante, à laquelle on ne s’attend pas. Je ne dévoilerai rien ici, mais je pense que les derniers chapitres de « À double tour » en surprendront plus d’un.

Avez-vous d’autres romans en tête ou en cours d’écriture ?

Oui, j’ai commencé un roman pour adulte sur le thème de l’Urbex, autre sujet qui m’intéresse beaucoup. Ce livre sera très différent de « À double tour » et se rapprochera des séries et films d’horreurs que j’affectionne.

Quelle place occupent les livres dans votre vie ?  

J’adore lire. C’est vital pour moi de m’évader par le biais de la lecture. Chaque livre est un voyage dans une histoire qui me transporte ailleurs, hors de mon quotidien. Je lis dès que je le peux, c’est à dire, après avoir préparé mes cours, corrigé mes copies et écrit quelques chapitres… donc essentiellement le soir !

Quels écrivains vous inspirent ?

J’ai lu et dévoré tous les polars de Grangé, Chattam, Minier et Thilliez, mes auteurs préférés. Leurs intrigues haletantes et bien ficelées m’attirent toujours. Mais je lis aussi des romans historiques, avec une préférence pour l’antiquité et le Moyen-âge.

Quaimeriez-vous partager avec vos lecteurs ?

J’aime transporter mes lecteurs dans un monde différent du leur. Leur faire vivre une aventure ou une tranche de vie qui va les émouvoir, les effrayer ou les surprendre. L’essentiel, c’est l’émotion que je vais leur procurer. Lorsqu’un lecteur me dit avoir tremblé ou pleuré pour mes héros, je suis ravie !

Une phrase pour nous donner envie de lire « À double tour » ?

Et vous, jusqu’où iriez-vous, pour retrouver votre enfant ?

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
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