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Après une série d’assassinats sadiques, Joseph Vacher est le premier "tueur en série" français. Son procès donne lieu à des réflexions sur la responsabilité pénale et sur le rôle de la psychiatrie. Que nous enseigne les affres de cette affaire ?

 

Ces crimes nous épouvantent

Car il égorgea sans raison

Des personnes innocentes

Pour son affreuse passion

Pour ces crimes effroyables

Il est un grand coupable

Malgré qu’il serait fou

C’est trop de 8 personnes

Que jamais on l’pardonne

Qu’on lui coupe le cou. 

Ces mots extraits d'une complainte de Louis-Modeste Simonet témoignent de la fascination de la société française pour les rebondissements de "l'affaire Vacher". Cette affaire porte le nom de celui qui, vagabond, assassine sauvagement onze bergers et bergères entre 1894 et 1897 dans le sud-est de la France. Son mode opératoire - égorgement, viol, mutilations - et le profil de ses victimes lui valent le surnom de « Jack l'Éventreur français ». Objet de nombreux enjeux juridiques et moraux, cette affaire exceptionnelle témoigne également de l'avancée des méthodes de la police scientifique à la fin du XIXe siècle. 

Pour comprendre les dessous de cette affaire, nous recevons Marc Renneville, historien des sciences et de la justice, directeur de recherche au CNRS et fondateur de la plateforme Criminocorpus.

Il est notamment l’auteur de Vacher l’Éventreur. Archives d’un tueur en série (Jérôme Millon, 2019), Crime et folie. Deux siècles d’enquêtes médicales et judiciaires (Fayard, 2003), et il publie en avril Le Chant des crimes. Les complaintes de l’affaire Vacher (Gaelis, 2021). Il a écrit un article sur l’affaire Vacher dans le dernier numéro de l’Histoire

À retrouver dans l'émission
Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #Evènements, #Folie - aliénés - expertises - Hystérie, #Justice - Peine de mort - Expertises
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