Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

Nouveau portrait du jour David Ruiz Martin

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir David Ruiz Martin.

Né en Espagne, David Ruiz Martin part vivre en Suisse à l'age de quatre ans.

Menuisier de formation, c’est en 2009 qu’il reprend l’entreprise familiale avec son frère.

Il débute, aux alentours de vingt ans, son parcours d’auteur. Durant près de dix ans, seule sa femme est mise dans la confidence de sa passion.

Puis, à l’âge de trente-deux ans, il se lance dans l’écriture de son premier roman, "Le syndrome du morveux", un thriller auto-édité, qui surprend son entourage, suivi d’un second, "Que les murs nous gardent", une histoire d’épouvante, l’année suivante.

Avec "Je suis un des leurs", David Ruiz Martin signe son troisième roman, un roman d’amour, d’aventures, un roman qui nous retrace une bonne partie de l’histoire espagnole, de la Guerre Civile au mouvement des Indignés.

David Ruiz Martin est marié et vit à Cressier, en Suisse.

Bienvenue David sur le très discret et prisé Culture justice.

Interview réalisée par  à l'intention des lecteurs de Culture et justice.

 

Interview / Portrait de David Ruiz Martin à l’occasion de la publication de « Seule la haine » (à paraître le 10 juin 2021)

Bonjour, David, pour commencer, présente-toi un peu à tes lecteurs

David Ruiz Martin, né à Madrid il y a 42 ans (bilingue donc), mais je vis en Suisse, du côté de Neuchâtel pour ceux qui connaissent, depuis l’âge de 4-5 ans. Menuisier de métier, je travaille à mon compte depuis 2009, et ma passion pour la lecture a commencé aux alentours des 8 – 10 ans, avec les « Livres dont vous êtes le héros » ! Le kiff total à l’époque !!

Mes passions sont la lecture, l’écriture (évidemment), la musique, j’écoute un peu de tout, vraiment, mais j’ai eu ma petite période « électro » entre 20 et 30 ans, ou j’ai œuvré aussi en tant que DJ, avec quelques victoires a des DJ Contests régionaux, en plus d’une petite trentaine de soirées, (sur une période de 4 à 5 ans) à mixer dans des boîtes plus ou moins grandes et parfois même d’autres plus… clandestines… dans des locaux désaffectés ou en pleine forêt et un peu à l’arrache…

Je suis marié et père d’un petit mec de bientôt 2 ans et demi, qui m’empêche d’écrire au rythme que je voudrais, mais dont je suis totalement accro !

Pourquoi l’écriture ?

L’envie de me tester, peut-être. Je viens du milieu de la construction (menuisier à mon compte) et ne connaissais donc rien au monde de l’édition, même si la lecture était une de mes passions. J’avais quelques débuts d’idées de romans à une époque, et m’étais essayé à en écrire certains, sans jamais rien terminer. Pas assez de temps, trop d’investissement demandé, etc. Puis un jour, je me suis poussé à écrire ce premier roman qui trottait dans ma tête depuis un moment. À le poursuivre. Puis à le terminer… 2 ans plus tard. Comme un défi relevé. Pour voir ce qu’écrire un roman représentait comme somme de travail. J’étais épuisé, mais satisfait d’être parvenu à ça.

Pourquoi le thriller, et en l’occurrence dans ton dernier roman, le thriller psychologique ?

Car c’est le genre de livre et de film qui m’inspirent. « Usual Suspects » et « Peur Primale » sont pour moi, niveaux films, le meilleur exemple de thriller psychologique. Deux claques monstrueuses à l’époque. Je n’aime que très moyennement le polar pur, que ce soit décliné en livre, en film ou en série. Et je ne m’aventurerais pas, pour le moment, à écrire un polar, car je ne maîtrise rien des codes et des méthodes d’enquête. De plus, j’aime écrire sur des gens « simples », comme un journaliste, un professeur, un livreur ou un conducteur de taxis. Des gens que tout le monde pourrait croiser et qui voient leur vie basculer suite à un événement plus ou moins tragique.

As-tu une méthode particulière pour écrire ?

J’écris très souvent le matin. Réveil vers 4 h 30 ou 5 heures. Donc environ deux heures d’écriture avant une journée de travail de près de dix heures. Le soir, je me relis un peu et rectifie ce qui doit l’être. Mais je sais bien que ce rythme que je m’impose n’est pas viable à long terme, c’est pourquoi je tente de basculer un peu sur le soir, même si pour le moment je n’y parviens pas.

Quel est le livre que tu aurais plus que tout aimé écrire toi-même ?

« Misery », sans hésiter. J’adore ce roman, la structure de ce huis clos, la psychologie des deux personnages et l’horreur dans laquelle le héros est lentement projeté. Ç’a été un véritable choc à ma lecture. Une révélation. Mais il faut dire aussi que la première fois que je l’ai lu, je n’avais pas encore 16 ans.

 Dans tes livres, y a-t-il un personnage que tu malmènes plus que les autres ?

Sans hésiter, Larry Barney, le psychanalyste de « Seule la haine ». Il est certainement le personnage le plus affecté par l’histoire que je lui fais traverser. Il se retrouve confronté à la haine et à l’intelligence d’Elliot, cet ado d’à peine 15 ans. Il doit faire face à des choix impossibles, passe par des moments dramatiques, inconcevables, mais tellement plausibles. Jusqu’à un point de non-retour.

D’autres projets ?

« Seule la haine », mon quatrième roman, sort le 10 juin aux éditions Taurnada. Mon cinquième roman est déjà terminé et aussi signé chez eux, pour une sortie courant 2022. Ce sera aussi un thriller, mais plus orienté sur l’ésotérisme. On suivra les pas d’un auteur à succès de retour dans sa ville natale, pour tenter de trouver des réponses à la disparition de son frère cadet, survenue il y a près de quarante ans.

Quant à mon troisième roman « Je suis un des leurs », il sera réédité aux éditions Ramsay, lui aussi en 2022 (premier semestre), mais sous un nouveau titre.

Je suis actuellement dans l’écriture de mon sixième roman, là aussi un thriller, bien qu’un peu différent de ce que j’ai fait jusqu’à présent. Mais il est encore trop tôt pour en parler davantage, le roman n’étant pas encore terminé, même si tout est déjà parfaitement structuré dans ma tête et dans mon mac… 

A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

Nos autres sites : REVUE

Relecture et mise en page Ph.P et S.P.

 

 

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :