/image%2F0535626%2F20210823%2Fob_479a47_51-urq-kgws-sx195.jpg)
Ce n’est pas de la tarte à résumer, cette histoire. Il faut procéder calmement. C’est une histoire vraie, comme on dit. Un garçon de onze ans est enlevé à Paris un soir du printemps 1964. Luc Taron. (Si vous préférez la découvrir dans le livre, l’histoire, ne lisez pas la suite : stop !) On retrouve son corps le lendemain dans une forêt de banlieue. Il a été assassiné sans raison apparente. Pendant plus d’un mois, un enragé inonde les médias et la police de lettres de revendication démentes, signées « L’Étrangleur » ; il adresse même aux parents de l’enfant, horrifiés, des mots ignobles, diaboliques, cruels. Il est enfin arrêté. C’est un jeune homme banal, un infirmier. Il avoue le meurtre, il est incarcéré et mis à l’écart de la société pour le reste de sa vie. Fin de l’histoire. Mais bien sûr, si c’était aussi simple, je n’aurais pas passé quatre ans à écrire ce gros machin (je ne suis pas fou). Dans cette société naissante qui deviendra la nôtre, tout est trouble, tout est factice. Tout le monde truque, ment, triche. Sauf une femme, un point de lumière. Et ce qu’on savait se confirme : les pervers, les fous, les odieux, les monstres ne sont pas souvent ceux qu’on désigne.
Philippe Jaenada est un écrivain français.
Il a grandi à Saint-Germain-en-Laye, puis est arrivé à Paris au milieu des années 1980 où il enchaîne les petits boulots pendant plusieurs années.
Sa première nouvelle est publiée en 1990 dans "L'Autre Journal". Son premier roman, "Le Chameau sauvage" (1997), obtient le Prix de Flore 1997, le Prix Alexandre Vialatte et a été adapté au cinéma par Luc Pagès sous le titre "A+ Pollux", en 2002.
Les sept premiers romans de Philippe Jaenada sont d'inspiration autobiographique. Dans un style souvent humoristique, Philippe Jaenada se raconte dans ses sept premiers romans largement inspirés par sa propre vie. Il y raconte les péripéties d'un parisien toujours muni de son sac matelot et habitué des bars de quartier « dans un déluge de phrases, de parenthèses, de digressions, avec un esprit d'une vivacité peu commune qui ne cesse de jouer à saute-mouton.
Il se tourne vers le fait divers dans ses ouvrages suivants: "Sulak" (2013), Prix d'une vie 2013 et le Grand Prix des Lycéennes de Elle 2014, et "La Petite femelle" (Pauline Dubuisson) (2015), tout en conservant son style caractéristique.
Outre ses livres, il écrit pour le magazine "Voici".
Philippe Jaenada a obtenu le Prix Fémina 2017 pour "La serpe". Dans ce livre, l’auteur rouvre l’enquête sur Henri Girard qui fut jugé pour un triple meurtre commis en 1941, puis acquitté avant d’écrire, sous le pseudonyme de Georges Arnaud, des romans dont "Le Salaire de la peur".
son site : http://www.jaenada.com/index.html
Éditeur : MIALET BARRAULT (18/08/2021)
JAENADA Philippe - Mes belles lectures
Philippe Jaenada me fait penser par son physique et son comportement à un patou (Montagne des Pyrénées).... vous savez, ces chiens de bergers débonnaires et câlins, patients et courageux, rong...
https://mesbelleslectures.com/category/auteurs/jaenada-philippe/
/image%2F0535626%2F20210818%2Fob_d8dbc3_235876517-10158374590288997-7115755713.jpg)
Politique éditoriale de la page "Culture et justice" au 18 août 2021 - Le blog de Philippe Poisson
Le carnet de recherche de Criminocorpus a été créé en 2008 sur la plateforme Hypotheses avec l'objectif de couvrir l'actualité de la recherche en histoire de la justice. Il s'est progressiveme...