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Quand Sarkis et Arak traversent l’Anatolie, fuyant le génocide, l’Europe ne soupçonne pas encore l’ampleur du drame qui se joue là. Quand quatre-vingts ans plus tard, le Vieux-Port se met à cramer comme une vulgaire pinède, Bubble et Calambo auraient dû se méfier davantage... Quand la mafia turque débarque à Marseille à la recherche du trésor de Topkapi, difficile d’imaginer que cette ancienne histoire va rouvrir les plaies sanglantes du peuple arménien. Quand Levon, l’oncle d’Amérique, tente de renouer les liens du passé, bien malin qui peut deviner que la clé se trouve encore dans les faubourgs de la ville...

« Une trace de sang en travers de l’Europe, et un sale goût dans nos bouches… »

L’Arménienne aux yeux d’or est un roman grave et impressionnant ! Ici s’emmêlent les histoires... les petites et les grandes, les anecdotes et les intrigues... Mais aussi l’Histoire, avec un grand H. Celle du génocide arménien qui, de nos jours encore, laisse une trace de sang en travers de l’Europe et un sale goût dans nos bouches. Une trace à jamais indélébile. Et Marseille, bien sûr. Marseille qui a accueilli (une fois encore, et avec plus ou moins de bonne volonté) des milliers d’Arméniens, qui eux aussi ont fait la ville, en apportant leurs coutumes, leurs peurs, leur cuisine et leurs espoirs. Les mots de Maurice Gouiran sont parfois à la limite du soutenable. Mais c’est le prix à payer, comme un tribut à la folie des hommes. Calambo, Bubble, Lila, Kader, La Bêche... les petits voyous de l’Estaque sont au rendez-vous du Beau Bar... Pater, Toine et Biscottin restent quant à eux fidèles à leur bouteille de jaune... Sarkis est la clé, qui après avoir traversé l’Anatolie dans les pires souffrances à l’âge de neuf ans, arrive un beau matin de 1924 à Marseille, amenant avec lui son secret. Levon, l’oncle d’Amérique, est le lien, un peu philosophe, un peu nostalgique, qui cinquante ans plus tard renouera les fils de cette maudite histoire... Le style de Maurice Gouiran pimente avec force et humour une intrigue machiavélique tissée par-dessus les années et les frontières. Du Palais de Topkapi à l’Estaque il n’y a qu’un pas que Maurice Gouiran franchit avec une maîtrise parfaite. Il navigue avec une aisance jubilatoire entre le petit peuple de Marseille, les malfrats turcs, le royaume Ottoman et le port de l’Estaque. Au delà du polar, impeccable, Maurice Gouiran nous livre ici un formidable témoignage que nul ne devrait jamais plus oublier.

« Maurice Gouiran offre à ses lecteurs un condensé de son savoir-faire de conteur d’histoires dans l’Histoire, de professionnel de la littérature noire. Passionnant de bout en bout ! » La Cause Littéraire.

GRAND PRIX LITTÉRAIRE DE PROVENCE 2018

PRIX LA RUCHE DES MOTS - POLICIER 2017
PRIX COUP DE CŒUR BLUES & POLAR 2013
PRIX LIVRESSE DE LIRE 2013
PRIX SANG D’ENCRE DES LYCÉENS 2003
PRIX VIRTUEL DU POLAR 2006

Inébranlable. Dans ses polars, Maurice GOUIRAN ne s’attache pas aux chiffres de l’Histoire, il s’attache à la chair, à la terre et aux hommes. Il nous conte les méandres de leurs vies, il met des noms sur les morts… Il fait remonter à la surface les souvenirs, les tabous, les non-dits… Il nous fait sentir les brûlures du soleil, les odeurs des collines, il fait suinter la souffrance et la peur des victimes… Il n’invente (presque) rien, il n’enjolive pas (ou si peu), il ne donne pas de leçon, il nous ouvre les yeux !

Un auteur incontournable, respecté pour la virulence et la justesse de sa plume!

« Le talent de Maurice GOUIRAN nous réveille la conscience, nous ressuscite l'indignation et en refermant ce livre, on se sent plus vivant… » Intramuros

"MAURICE GOUIRAN est un auteur majeur, un très grand du polar actuel" RB.

Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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