La charité du cuivre, une plongée dans l’univers de la santeria, principale religion afro-cubaine.
Un roman qui nous emporte dans le parcours initiatique et sacrificiel d’un homme qui cherche la rédemption par la guérison de l’aimée jadis abandonnée.
Parvenu à l’âge de la maturité, Jules, le communiste modèle, l’élu de la banlieue parisienne, s’est organisé une double vie à Cuba en profitant de ses missions de coopération. Profondément épris de sa fiancée Aitana, fervente adepte des religions afro-cubaines, il s’est laissé progressivement entraîner dans ces croyances, jusqu’au jour où, craignant de faire l’objet d’un envoûtement, saisi de panique, il abandonne brusquement son aimée. Quelques mois plus tard, apprenant fortuitement la maladie qui a frappé cette dernière, il décide de retourner dans la grande île pour tenter de la guérir. Ce sera le début d’une angoissante traversée des ténèbres faite de doutes, de voyances, de possessions, de redoutables épreuves initiatiques, à l’issue desquelles Jules finira par se révéler à lui-même.
Nous gardons tous enfouis en nous l’heureuse frayeur des contes de fées ou l’étonnement devant le réel merveilleux. La Charité du cuivre renoue avec le rêve, le mystère et la peur et permet de retrouver le plaisir qu’il y a d’oublier que nous ployons sous le joug du tout-calculable, en retrouvant, en mille impressions fugitives, la magie de la littérature.
Jean-Marc Boulenger de Hauteclocque a été journaliste, conseiller de Paris, cadre d’une grande entreprise française. Vice-président pendant une quinzaine d’années d’une ONG de coopération avec Cuba, il y a effectué de fréquents séjours, au cours desquels il a côtoyé de nombreux santeros, et assisté à maintes cérémonies rituelles.
Notre maison d’édition est une maison de recherche et d’expérimentation dans le domaine des savoirs littéraires, philosophiques, historiques et sociaux.
Nous voudrions marquer notre position critique, et non sacrifier au plaisir purement esthétique - ou marketing - des rapprochements inopinés.
Milan Kundera rapporte un proverbe talmudique admirable : "L'homme pense, Dieu rit".
Conçue comme territoire où Dieu rit en regardant les hommes penser, l'Europe s'éloigne, telle le paquebot de E la nave va…
Contre l'écho du rire de Dieu, on voit surgir à l'horizon "des armées d'agelastes qui nous guettent".
Agelaste ?
Ce mot, inventé par François Rabelais, est repris du grec et veut dire : celui qui ne rit pas, qui n'a pas le sens de l'humour.
Il est temps contre les agelastes, et la non pensée des idées reçues de faire résonner l'écho du rire de Dieu.
Notre maison d'édition souhaite être le rendez-vous de tous ceux - habitants ou non du Vieux Continent - qui ne sont pas encore résignés à cette disparition.
Politique éditoriale de la page "Culture et justice" au 18 août 2021 - Le blog de Philippe Poisson
Le carnet de recherche de Criminocorpus a été créé en 2008 sur la plateforme Hypotheses avec l'objectif de couvrir l'actualité de la recherche en histoire de la justice. Il s'est progressiveme...
Philippe Poisson est ancien formateur des personnels à l'administration pénitentiaire. Spécialisé sur l'enseignement de l'histoire pénitentiaire et l'histoire des bagnes coloniaux, il a notamm...