Blog de liaison avec "Culture et Justice". Destiné à publier principalement les portraits du jour des écrivains, historiens, artistes, etc -
Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres...
Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus
Chronique d’un village du Nord au lendemain de la Seconde Guerre mondiale où s’exacerbent les tensions, et interrogations sur la responsabilité des criminels de la tragédie d'Oradour. Hortense, une jeune Alsacienne et Robert, charmant escroc ne pourront eux non plus se soustraire à la mise à nu d’un pan, secret, de leur existence… Par l'auteur d'Effroyables jardins.
Hiver 1953. Hortense Weber, jeune Alsacienne célibataire venue occuper un poste d’institutrice à Equignies, bourg de l'agglomération lilloise, accouche d’un petit garçon. A la maternité , elle rencontre Robert Duvinage, qui pratique, entre autres, l’escroquerie photographique du « bébé du mois ». Parce qu’elle le perce à jour sans le dénoncer, parce qu’il sent la jeune femme porteuse d'un secret, s’installe entre eux une relation d’affection méfiante. Robert suspend un temps ses activités pour faire le commis dans le bistrot-épicerie du maire communiste d’Erquignies et veiller sur Hortense malgré elle. La guerre d’Indochine bat son plein et divise la population, la guerre froide est vécue au quotidien… Les dissensions sont exacerbées par le procès à Bordeaux des nazis qui ont massacré les habitants d’Oradour en 1944. Parmi les accusés, treize malgré-nous, dont un engagé volontaire, alsacien. A Erquignies, on se déchire avec autant de violence que dans toute la France : responsabilité collective ou individuelle dans un crime contre l’humanité ? Peut-être en raison de ses origines, de son homonymie avec un des accusés, de son statut de fille-mère, Hortense est montrée du doigt. En même temps, ce climat ravive les plaies de la Libération, notamment l’affaire du réseau Voix du Nord, du nom du journal issu de la Résistance et de l’épuration...
Né en 1949, Michel Quint est resté fidèle au Nord-Pas-de-Calais puisqu’il habite aujourd’hui La Madeleine, une commune de la banlieue lilloise qu’habitaient déjà ses parents à sa naissance. Après une licence de lettres classiques et une maîtrise d’études théâtrales, il devient enseignant et, parallèlement, commence à écrire des pièces pour Théâtre ouvert. Puis il imagine pour France Culture des feuilletons et des dramatiques et obtient le prix des nouveaux talents radio de la SACD en 1986.
Attiré par le roman noir, il commence à écrire des polars dès le début des années 1980 et reçoit en 1989 le Grand Prix de Littérature policière pour Billard à l’étage. On y remarque ses thèmes de prédilection : la puissance de l’histoire, l’influence du passé sur le présent, le poids de la culpabilité, la question de la honte, du pardon, de la vengeance. Viendront des romans comme Le Bélier noir ou L’Eternité sans faute et surtout Effroyables jardins, qui fait exploser sa carrière. Ce court roman aborde le thème de la Seconde Guerre mondiale mais également celui de la relation père-fils. Il est traduit dans plus de vingt langues, se vend à des millions d’exemplaires, est étudié dans les collèges et les lycées, avant de devenir un long-métrage réalisé par Jean Becker ainsi qu’une pièce de théâtre.
Michel Quint quitte alors l’enseignement pour se consacrer à l’écriture. Il publie environ un livre par an, alternant fiction pour adultes, biographies, nouvelles, textes illustrés, livres pour la jeunesse, en gardant l’idée maîtresse de réunir fiction et réalité sociale.
Il publie, par exemple, Corps de ballet en 2006, un texte court sur des photos de Cyrille Derouineau, puis, en 2008, un portrait de Jean Moulin, Max. En 2009 paraît Les Joyeuses, où se trouvent réunis l’amour du vin et celui du théâtre. En 2010, Avec des mains cruelles explore le thème de la mémoire en revisitant l’époque de la bande à Bonnot. Viennent les romans Les Amants de Francfort en 2011, En dépit des étoiles en 2013 et, en 2014, J’existe à peine, qui se déroule dans le Nord où un forain, Alexandre Sénéchal, retrouve à la fois sa terre natale et les sombres souvenirs de sa jeunesse. En 2013, Michel Quint publie un roman policier historique, Veuve noire, sur le Montparnasse de l’après-guerre. Il obtient la Plume de Cristal au Festival international du film policier de Liège.
En octobre 2016, il publie un grand roman populaire, Un hiver avec le diable aux Presses de la Cité ayant pour cadre la région lilloise des années 1950.
Chaque roman de la collection Terres de France est une invitation au voyage. Voyage au cœur de la passion, celle de nos auteurs dont la plume fait vivre d’extraordinaires destins, celle, aussi, de leurs héros qui, livre après livre, deviennent une part de notre mémoire. Voyage encore au cœur de nos régions, voyage enfin au doux parfum d’antan.
Le succès de la collection Terres de France ne serait pas ce qu’il est sans vous, sans les Amis de Terres de France. Un fabuleux enthousiasme, témoin d’une passion partagée.
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