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Quand Élisabeth et Stéphane déménagent loin de l’agitation parisienne avec leur fille Maëva, ils sont convaincus de prendre un nouveau départ. Une grande maison qui leur permettra de repartir sur de bonnes bases : sauver leur couple, réaliser enfin de vieux rêves, retrouver le bonheur et l’insouciance. Mais est-ce si simple de recréer des liens qui n’existent plus, d’oublier les trahisons ? Et si c’était en dehors de cette famille, auprès d’autres, que chacun devait retrouver une raison de vivre ? Dans son premier roman, Carine Joaquim décrypte les mécaniques des esprits et des corps, les passions naissantes comme les relations détruites, les incompréhensions et les espoirs secrets qui embrasent ces vies.
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Carine Joaquim écrit depuis l’enfance. Très tôt, elle a découvert la magie de la lecture, et assez rapidement, elle a eu envie de créer des personnages, des histoires, des univers pour, à son tour, proposer aux autres des voies d’évasion.
Elle est professeure d’histoire-géographie et elle a choisi d’étudier l’histoire sans vraiment penser à enseigner, au départ, mais elle est ravie que les méandres de l’existence l’aient conduite dans une salle de classe, parce que c’est un métier enrichissant. Même s’il est aussi un peu usant. De manière indirecte, il nourrit aussi son inspiration, car enseigner, nous dit-elle, c’est se confronter à la société en construction, à la diversité des milieux sociaux, des situations familiales.
Il arrive que certaines problématiques prennent de l’importance et lui donnent envie d’écrire dessus.
La réalité est souvent une source d’inspiration, donc, mais elle reste au service de la fiction. Retranscrire entièrement une intrigue qui se serait déroulée ne l’intéresse pas pour l’instant. Elle ne garde que des impressions, des situations réinsérées dans une histoire. Le réel est présent par petites touches dosées avec équilibre.
Selon les sujets, écrire est plus ou moins facile, dit-elle. La plupart du temps, elle ne se lance dans le travail d’écriture réelle qu’une fois l’histoire construite mentalement. La tâche est ainsi plus aisée, sans doute, car elle sait exactement où elle va, et vers quoi se dirigent les personnages.
Depuis que l’auteure a commencé à écrire, elle a noirci pas mal de pages. Elle a toutefois perdu le compte des manuscrits achevés, car il y en a eu beaucoup à l’adolescence, mais elle retient surtout les romans de ces sept dernières années, qui sont au nombre de quatre.
Trois sont sortis en autoédition entre 2016 et 2018, sous pseudo. En 2021, Nos corps étrangers a été publié par La Manufacture de livres. C’est son premier roman paru chez un éditeur.
Pour écrire, elle pense avoir besoin de se nourrir d’autres lectures, « sinon on risque de s’appauvrir » dit-elle.
Elle ne lit plus autant qu’elle le voudrait, mais elle ne peut pas concevoir sa vie sans un roman toujours en cours de lecture. Ses choix se portent sur presque tous les genres, selon les thèmes abordés et les occasions, avec une préférence pour les romans sociaux empreints d’une certaine noirceur. L’écrivaine aime beaucoup les romans de Gallmeister, mais aussi ceux de la Manufacture de livres, bien sûr !
« Lire est très important pour continuer à recevoir l’influence des autres auteurs, une influence qui existe, mais par petites touches. » dit-elle.
Elle a aimé dans son adolescence Stephen King, pour les mondes sombres qu’il dépeint, Victor Hugo pour la beauté incroyable de la langue, John Irving pour la richesse de ses romans, plus récemment Marcus Malte l’a éblouie avec Le garçon. Toutefois, elle ne se revendique pleinement ni des uns ni des autres, car elle ne les admire pas tous pour les mêmes raisons. Les influences sont multiples, et complémentaires.
https://www.lamanufacturedelivres.com/livres/fiche/191/joaquim-carine-nos-corps-etrangers
Carine Joaquim est invitée au salon du Polar’Encontre les 12 et 13 mars 2022 à Bon Encontre en Aquitaine (47)
LA MANUFACTURE DE LIVRES (07/01/2021)
livres carine joaquim - Bing video
VLEEL, Carine Joaquim, Nos corps étrangers, La Manufacture de livres, Mars 2021 et Pierre Fourniaud
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Carine Joaquim sélectionnée pour le Prix littéraire de l'ENS
Le Prix littéraire de l'ENS Paris-Saclay récompense et encourage l'auteur d'un premier roman en langue française paru au cours de l'année écoulée.......
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Politique éditoriale de la page "Culture et justice" au 2 juin 2021 - Le blog de Philippe Poisson
Le carnet de recherche de Criminocorpus a été créé en 2008 sur la plateforme Hypotheses avec l'objectif de couvrir l'actualité de la recherche en histoire de la justice. Il s'est progressiveme...