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Nouveau roman inédit du « raconteur d’histoires » Pierre Pelot. Secrets et fêlures d’un homme blessé qui vient en terre vosgienne comme pour régler ses comptes avec son passé.

Un homme, un matin, dans un train. Le train a quitté Nancy et s’arrête à Remiremont. L’homme descend, en bout de ligne. Un taxi l’attend. L’homme s’appelle Donovan Donelly. Ou encore « Matt.D.Ondé ». Il est dessinateur humoriste, chroniqueur, pour un journal du Grand Est

Il se rend dans un hôtel perdu en montagne dans les Vosges, l’Hôtel des Rouges Pierres, tenu par Alison. Pourquoi est-il venu là ? Les raisons qu’il donne, quand il en donne, sont-elles les bonnes ? C’est un « vieux monsieur » – il a 71 ans –, seul, venu là pour faire une pause. Qui semble s’intéresser beaucoup à la propriétaire de l’hôtel, comme s’il la connaissait…  

Retour en images sur les moments forts de la vie de Donelly, sa rencontre avec celle qui deviendra son épouse lors d’une fête d’étudiants des Beaux-Arts, vie commune, amitiés, l’enfant né en 1976… Et la mort de celui-ci trente ans plus tard…

Alors qu’en ce début 2020, le confinement est instauré, un autre drame éclate : un cheval du manège attenant à l’hôtel est retrouvé mort dans son parc et mutilé…

Avec leur vie en chute libre, Donovan et Alison se rapprochent. La grande question qui demeure est : pourquoi Donovan est-il venu là ?

Pierre Pelot est né en 1945 dans les Vosges. Extrêmement prolifique, il est l’auteur de près de 200 ouvrages (sous son nom propre ou sous divers pseudonymes) dans des genres très différents.

Nourri de cinéma et d’illustrés, ayant appris énormément sur l’histoire des Etats-Unis, Pierre Pelot se lance dans une carrière littéraire en adoptant tout d’abord son genre de prédilection : le western. Si les années 1960 sont celles du western, de la série Dylan Stark, la décennie suivante est celle de la science-fiction, du fantastique et du roman dit « de terroir ».

A partir de 1972, Pierre Pelot s’impose peu à peu comme un maître français de la science-fiction et du fantastique. Il reçoit le Grand Prix de la Science-Fiction française pour Delirium Circus et le Grand Prix du Festival de Metz pour Transit.

Les années 80 sont celles du roman noir : La Nuit sur terre, La Forêt muette et L’Eté en pente douce, adapté au cinéma en 1987. Pierre Pelot consacre ensuite du temps à des scénarios télévisuels, à la peinture, au théâtre... Il rédige aussi une publication de cinq tomes, un cycle de « paléofiction », Sous le vent du monde, rédigé avec la collaboration scientifique d’Yves Coppens.

En 2003, il publie son chef-d’œuvre, une impressionnante saga historique, C’est ainsi que les hommes vivent, Prix Erckmann-Chatrian, Prix de la Feuille d’or. En 2006, il reçoit le prix Amerigo Vespucci pour son roman L’Ombre des voyageuses

Traduit dans plus d’une quinzaine de langues, il est avant tout un écrivain populaire et se définit volontiers comme un « raconteur d’histoires ». Crédit photo : ©(c)Ph. Matsas

Collection : Terres de France

Date de parution : 18/08/2022

 

 

Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.

Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité

Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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