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Au XIXe siècle, une bourgade du Morvan connaît de grands bouleversements. Avidité, jalousie, défiance vont ébranler le quotidien jusqu’alors tranquille de ses habitants. Chronique d’un village sur fond d’histoire de France et de réalité sociale, incarnée par des personnages attachants.
Un vent de liberté souffle sur la France des années 1840 : montée du libéralisme, premières lignes de chemin de fer, naissance de l’école laïque... Mais la mutation d’une société rurale archaïque en société moderne ne se fait pas sans douleur…

À La Rudel, petite bourgade du Morvan coupée du monde, Céline s’est assumée seule très jeune pendant qu’Athanase, son père, courait la forêt, veillait sur sa grand-mère, sur les bêtes et le moulin familial. Alors que le parfum du modernisme effleure son village, la rencontre de Céline avec madame d’Esternon lui ouvre de nouveaux horizons. Son amie lui apprend à lire et la convertit à ses idées féministes, au grand étonnement d’Athanase et de Gilles, jeune commis aux dents longues… qui a succombé au charme de la demoiselle.

Originaire du Nord, Didier Cornaille est fils d’agriculteurs. Journaliste spécialiste du monde rural au Figaro Agricole, il s'installe dans le Morvan en 1975. Il devient ensuite journaliste indépendant et publie une collection de guides de randonnée à cheval dès 1979.

Après la publication d'ouvrages consacrés à l'histoire de la Bourgogne, d'essais mais aussi de carnets de voyage, Didier Cornaille se lance dans la fiction. Paru en 1991, son premier roman, Le Vol de la buse, reçoit le prix Sully-Olivier de Serres. Il est l'auteur de plus d'une trentaine de romans ayant pour cadre le Morvan dont  Les Chats de Chamasson,  Le Chemin de la Roncerai et Gentille Blandine.

Collection : Terres de France

Date de parution : 08/09/2022

 

 

"Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité

Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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