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De 1888 à 1914, le destin d’Alexandrine, guidée par sa passion de la cuisine, passion qu’elle reçoit et qu’elle transmettra. Toute une page richement évoquée du patrimoine stéphanois : passementerie, mines... Par l’auteure de La Maison du Cap et La Maison de Charlotte.

Saint-Étienne. Corsetée entre son quotidien familial et le métier de passementière, Alexandrine aspire à une autre vie. Sa rencontre avec Marin, fils d’aubergiste, lui laisse entrevoir cet espoir. Aux Bois Noirs, table renommée située dans le massif du Pilat, Alexandrine apprend secrets culinaires et tours de main grâce à la délicieuse grand-mère de Marin. Une passion naît, véritable révélation pour la jeune femme. Mais belle, indépendante, tout en sensualité, elle souffre d’être mal aimée par son mari. Son couple se délite… jusqu’au drame. De retour à Saint-Étienne, terre minière qui a endeuillé les siens, Alexandrine doit tout recommencer.
De nouvelles amours en épreuves, de déroutes en espérances, Alexandrine saura-t-elle concrétiser son rêve de posséder un jour son auberge ?

De 1888 à 1948, l’incroyable destin d’Alexandrine déroule une page riche du patrimoine stéphanois et de la gastronomie lyonnaise.

Ardennaise, Françoise Bourdon a enseigné le droit et l’économie avant de se consacrer à l’écriture. Après Les Dames du Sud, paru en 1986, elle rencontre un grand succès avec La Forge au loup, premier d’une série de romans prenant pour cadre les Ardennes et leur histoire, succès qui ne se démentira pas par la suite. Vivant aujourd’hui dans le Midi, elle puise désormais son inspiration dans son pays d’adoption, la Provence. Crédit photo : ©© L'Athanor

 

Collection : Terres de France

Date de parution : 06/10/2022

 

Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.

Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité

Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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