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Portrait du jour : Ariane Bois, romancière et journaliste, autrice de "Ce pays qu on appelle vivre" - Parution le 12 janvier 2023 chez PLON

Actualisation portrait du jour Ariane Bois Heilbronn

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Ariane Bois Heilbronn

Bienvenue Ariane sur le très discret et prisé Culture et justice Ph.P.

Crédit photographique  Bruno Klein

« Ariane BOIS est romancière et journaliste.

Elle est Diplômée de Sciences Po Paris en Service Public, d’un DEA d’Histoire sur « la résistance juive organisée » et d’un Master de Journalisme de New York University. Elle a travaillé comme journaliste radio à New York et à Boston et comme correspondante aux Etats-Unis. Elle vit depuis à Paris avec son mari et ses cinq enfants, où elle a été Grand Reporter pendant 25 ans pour le Groupe Marie-Claire.

Ses romans puisent les sources de son inspiration dans les chagrins de sa vie, des épisodes peu connus de la Seconde Guerre mondiale et ses voyages mais aussi sa sensibilité.

Son premier roman, « Et le jour pour eux sera comme la nuit » l’histoire d’une famille qui cherche à se reconstruire après le suicide du fils de 20 ans (Ramsay, 2009, J’ai Lu 2011) a été récompensé par trois prix littéraires (SGDL, Premier Roman de la Ville de Dijon, Prix de Combs-la-Ville) et traduit en Coréen.

Cela lui a donné envie de continuer avec « Le monde d’Hannah » (Robert Laffont, 2012, J’ai Lu 2014), histoire d’une famille judéo-espagnole entre Paris et Istanbul, entre 1939 et 1967, sélectionné pour de nombreux prix et traduit en Turc et en Néerlandais.

Après un court passage par les nouvelles (« Dernières nouvelles du front sexuel », (L’Éditeur, 2013), elle est revenue à une verve plus profonde avec « Sans oublier » (Belfond, 2014) Prix Charles Exbrayat de la ville de Saint-Etienne, sur le décès accidentel d’une mère, une plongée dans la dépression et la quête des racines pour se reconstruire.

Puis « Le gardien de nos frères » (Belfond 2016, Charleston poche 2018), Prix WIZO 2016, Prix de Vabre, Prix de Mazamet, raconte la recherche par de jeunes résistants juifs après-guerre d’enfants cachés par leurs familles et demeurés introuvables.

En 2017, elle publie « Dakota song » (Belfond 2017), une plongée dans le New York des années 70 au cœur de cet immeuble mythique où l’on croise Lauren Bacall, John Lennon et Leonard Bernstein.

Elle a reçu sept prix littéraires. Elle est administratrice de la Société des Gens de Lettres et fait partie de 9 jurys littéraires dont le Prix Simone Veil, le Prix Castel et le Prix Littéraire du Festival de Deauville.

Elle est Chevalier des Arts et des Lettres.

Après ces années de grand reporter dans le Groupe Marie-Claire, elle collabore dorénavant à Psychologies, à l’Arche, au magazine de Sciences Po Emile, à Salon Littéraire et Service Littéraire.

Ariane écrit depuis qu’elle est petite. Des poèmes tout d’abord, puis des bouts de pièces, des contes. A 11 ans, elle reçoit une médaille récompensant la meilleure rédaction de France. Sa mère est journaliste, son père, médecin, a créé la chaire de journalisme médical à l’AFP. C’est décidé, elle sera journaliste et pendant vingt ans, n’écrit que pour elle des fictions, des récits, des nouvelles. Un jour, elle ose se lancer dans un premier chapitre et le fait lire : on l’encourage et bientôt le 150 pages du premier roman « Et le jour pour eux sera comme la nuit » est là. Succès d’estime et trois prix littéraires Peut- être a -t -elle une légitimité à écrire. Suivront une trilogie sur les enfants dans la Shoah, mêlés à l’histoire de sa famille. Et Ariane a vécu à new York, elle en tirera « Dakota song », sur la vie new yorkaise pendant les années 70. Aujourd’hui, son dernier livre « l’ile aux enfants » traite encore des enfants soumis à la folie des hommes ; ici, il s ‘agit des petits Réunionnais que l’on est allé chercher sur leur île pour repeupler des départements de métropole en danger de désertification. Un plan de migration à peine croyable et un chapitre peu glorieux de l’Histoire de France, un livre où elle raconte en détail, et à travers deux fillettes, ce qui s’est passé et les conséquences psychologiques de ce drame. »

Il n’y a pas d’hommes libres sans animaux libres.

Ils ne se connaissent pas et pourtant, en cette journée caniculaire de septembre 1916 dans une petite ville du Sud des États-Unis, ils assistent parmi la foule au même effroyable spectacle : l’exécution par pendaison d’une éléphante de cirque, Mary, coupable d’avoir tué un homme. Cette vision bouleversera la vie d’Arabella, de Kid et de Jeremy.

De l’Amérique qui entre en guerre au Paris tourbillonnant des années 1920, des champs de bataille de l’Est de la France aux cabarets de jazz, des pistes du cirque jusqu’au Kenya dissolu des colons anglais, ces trois êtres devenus inséparables vont se lancer sur la trace des éléphants au cours d’une prodigieuse expédition de sauvetage.

Dans cette éblouissante saga, une jeunesse éprise de nature et d’absolu livre son plus beau combat pour la liberté des animaux et celle des hommes.

Éditeur : BELFOND (14/01/2021)

 

Jeune caricaturiste de presse juif allemand, Leonard Stein est réfugié sur la Côte d'Azur, lorsque la guerre le rattrape à l'été 40. Arrêté par les gendarmes français, il est envoyé aux Milles, près d'Aix en Provence. Cette ancienne usine de tuiles peuplée d’un millier d’étrangers « indésirables » transformée en un effroyable camp d'internement est aussi paradoxalement un centre de culture et de création, rassemblant intellectuels et artistes de Max Ernst à Hans Bellmer.

En cherchant à s’échapper des Milles par tous les moyens, Leo fait la rencontre de Margot Keller, volontaire d’un réseau de sauvetage marseillais, dont il tombe éperdument amoureux. Alors que leurs efforts conjugués présagent la liberté, l’été 42 s’annonce, meurtrier et cruel. Le jeune couple décide de tenter l’impossible : sauver les enfants juifs de la déportation et rejoindre la résistance…

Dans la lignée du Gardien de nos frères, prix Wizo 2016, Ariane Bois signe un grand roman d’amour et de résistance et dresse le portrait de deux héros au courage prodigieux, pris dans l’enfer du plus grand camp d’internement et de déportation français de la zone sud, encore intact aujourd’hui et longtemps méconnu.

PLON (12/01/2023)

Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.

A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."

Relecture et mise en page S.P. 

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
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