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Un roman entre prise de conscience et espoir. Un beau plaidoyer pour la nature, pour sa préservation face à la vanité des hommes. Par l’auteur de Gentille Blandine et du Chemin de la Roncerai.

À La Louverie, village paisible blotti dans un véritable écrin de forêts de feuillus, la une du quotidien local provoque une véritable levée de boucliers. Sans citer ses sources, le journaliste auteur de l’article révèle un monstrueux projet de lotissements et de centre commercial.

Deux protagonistes de cette affaire sont identifiés. Le premier, Grégoire Duverney, est un homme d’affaires à la réputation sulfureuse venu s’installer avec sa charmante épouse dans le château qui domine le village. L’heure de la retraite venue, il a estimé qu’il valait mieux rompre avec le milieu dans lequel il avait sévi durant toute sa carrière en s’y faisant nombre d’ennemis... Le second, Rodolphe, natif de La Louverie, est entrepreneur de travaux forestiers. C’est un grand spécialiste des « coupes à blanc » et des plantations de sapins qui défigurent les forêts de la région et détruisent leur biotope. Que cache cette dangereuse alliance ?

Originaire du Nord, Didier Cornaille est fils d’agriculteurs.

Journaliste spécialiste du monde rural au Figaro Agricole, il s'installe dans le Morvan en1975. Il devient ensuite journaliste indépendant et publie une collection de guides de randonnée à cheval dès 1979.

Après la publication d'ouvrages consacrés à l'histoire de la Bourgogne, d'essais mais aussi de carnets de voyage, Didier Cornaille se lance dans la fiction. Paru en 1991, son premier roman, Le Vol de la buse, reçoit le prix Sully-Olivier de Serres. Il est l'auteur de plus d'une trentaine de romans ayant pour cadre le Morvan dont  Les Chats de Chamasson,  Le Chemin de la Roncerai et Gentille Blandine.

Collection : Terres de France

Date de parution : 09/02/2023

 

Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.

Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité

Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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