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Au XVIIIe siècle, une jeune servante est accusée d’avoir tenté d’empoisonner toute la famille de ses maîtres à l’arsenic. Un procès qui a fait date dans l’Histoire. Inspiré de faits réels. Par l’auteur de Marie sans terre.

C’est une vie meilleure que Marie Salmon est allée chercher comme nombre de filles de la campagne, en quête d’une place de domestique.

En cet été 1781, Marie est pleine d’espoir du haut de ses vingt et un ans. Vite embauchée par des bourgeois exigeants, à Caen, elle ne rechigne pas à la tâche.

Mais bientôt, sa vie se conjugue avec l’enfer : accusée d’avoir empoisonné son maître, elle est rapidement condamnée à être brûlée vive. Elle doit se battre face à la partialité des juges, au mensonge mais aussi à la peur et au découragement. Seule ou presque.

Car un avocat va se prendre de passion pour l’affaire. Ouvert à la philosophie des Lumières, il voudrait qu’elle éclaire l’institution judiciaire. Et surtout, il est convaincu de l’innocence de Marie.

D’après un fait divers réel, Les Deux Vies de Marie Salmon livre un passionnant tableau des mœurs de l’Ancien Régime dans les rues de Paris, de Caen ou de Rouen ainsi qu’une exploration inspirée de l’âme humaine.

Breton né à Dinan, double lauréat de l’Académie française, ancien chroniqueur littéraire, Yves Jacob a notamment reçu le prix Guillaume-le-Conquérant, le prix du Roman de la Ville de Rennes et le prix du Roman populaire 2004. Il est l’auteur de Marie sans terre, grand succès de Terres de France.

Collection : Terres de France

Date de parution : 09/03/2023

 

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Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.

Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire aux Presses de la Cité

Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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