À l’aube du XXe siècle, un « suspense généalogique » autour d’un moulin légendaire et de son étrange propriétaire, une quête des origines dans la Flandre française.
1906. Le troublant portrait d’une jeune femme du XVIIIe siècle et une trop jolie bague incitent Valentine de Montfleury à chercher à en connaître les secrets… Elle, la riche héritière bourguignonne, promise à un homme qu’elle n’aime pas, brave l’autorité paternelle et part à l’aventure dans un Nord inconnu à la recherche d’ancêtres supposés. Accompagnée d’Esmérance, sa délicieuse grand-mère, la jeune fille découvre les charmes d’un pays surprenant. À leur arrivée dans la petite ville de Bailleul, au pied des monts des Flandres, le cœur de Valentine bat à se rompre.De révélation en révélation, Valentine lève le voile sur le mystère du légendaire moulin de la Dérobade, qui doit sa curieuse appellation à une sombre légende familiale enfouie pendant plus d’un siècle. Elle réveille également le souvenir d’un certain Degraeve et élucide l’histoire, extraordinaire, de ses propres origines…
Native d'Hazebrouck, dans les Flandres françaises, Annie Degroote fut comédienne et metteuse en scène. Responsable d'un atelier théâtre, elle a monté cinq pièces et a aussi tourné dans de nombreuses fictions pour le cinéma et la télévision.
Annie Degroote se consacre désormais à l'écriture. Auteur de près d'une trentaine d'ouvrages dans lesquels elle s'attache à faire revivre sa région, Annie Degroote a reçu de nombreux prix littéraires dont le Grand Prix des Lettres de la Société des arts et des lettres de la ville de Lille en 1998 pour La Kermesse du diable, Le cœur en Flandre et L’oubliée de Salperwick, parus aux Presses de la Cité ainsi que la Médaille d'Honneur de la ville d'Hazebrouck pour sa contribution au rayonnement de la Flandre en 2018. Elle est l'auteur de Nocturne pour Stanislas, Des cendres sur nos coeurs,... Crédit photo: ©(c) Catherine Gugelmann
Collection : Terres de France
Date de parution : 17/08/2023
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Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.
Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.
Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.
Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.
Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.
S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.
Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité
annie degrotte - Le blog de Philippe Poisson
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