"Le 15 septembre prochain, les éditions Le Félin publient avec le concours de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, un livre exceptionnel, car il émane de témoin qui a survécu, enfant, à l’enfer de la Shoah dans la ville de Vilnus. « Grâce à ma mère « de Shoschana Rabinovici est un témoignage d’une détermination incroyable d’une mère à sauver sa fille en la déguisant et la faisant passer pour plus grande qu’elle n’est en réalité. Cette détermination a permis à l’héroïne de ce récit autobiographique de survivre au Ghetto, aux camps, aux marches de la mort et nous donner à lire ce pan de l’histoire assez méconnu. Traduit pour la première fois en France, ce livre a une portée historique et mémorielle indéniables, permettant de découvrir ce qui se passa dans la Jérusalem du Nord lors de l’irruption des nazis. Le livre fut salué par les grands journaux allemands puis américains à sa parution, et j’espère qu’il saura trouver l’écho à son tour dans la presse française..". Slavka Miklusova Agence Abstract
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Susie Weksler n’a que 9 ans quand, avec une brutalité inouïe, les nazis font irruption dans son monde, à Vilnius « la Jérusalem du Nord ». Si les récits et les noms de Jorge Semprun, Simone Veil, Charlotte Delbo ou Primo Lévi résonnent familièrement à nos oreilles, beaucoup plus rares sont les récits émanant de témoins qui ont survécu enfants à l’enfer de la Shoah.
Et c’est grâce à sa mère, qui a très vite l’intuition qu’il faut la faire passer pour une adulte, en la déguisant, avec la complicité d’autres femmes, grâce à son courage, son incroyable détermination à sauver sa fille, que Suzie va survivre au ghetto, aux camps de Stutthof et Kaiserwald, aux terribles marches de la mort et, finalement, nous livrer l’un des plus incroyables témoignages d’un survivant de la "solution finale".
Suzanne Weksler est née à Paris en 1932 mais grandit à Vilnius, dans la petite bourgeoisie juive, quand les nazis envahissent la Pologne. Survivante de la Shoah, elle part s’installer avec sa mère en Israël en 1950 y apprend l'hébreu, s'y marie, devient Schoschana Rabinovici, a deux fils, s'installe à Vienne en 1964 comme physiothérapeute et y publie son récit autobiographique en 1991. Elle décède en 2019, saluée par de grands journaux de langue allemande comme le Spiegel.
Parution le 15 septembre 2023
Le carnet de recherche de Criminocorpus a été créé en 2008 sur la plateforme Hypotheses avec l'objectif de couvrir l'actualité de la recherche en histoire de la justice. Il s'est progressiveme...