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À la fin du XVIIIe siècle, le destin d’une jeune femme en avance sur son temps grâce à ses connaissances en botanique et en médecine, pionnière flamboyante, incarnation des Lumières face à l'Ancien Monde.

Singulière, érudite, du vif-argent. Si sa vocation est évidente, la jeune Anthéa est confinée dans l’ombre de son père, éminent botaniste qui l’a initiée à la science dès l’enfance. Elle poursuit ses recherches, certaines sous la direction du grand naturaliste Buffon. Pourtant elle ne reçoit aucune reconnaissance des académies savantes. Car née femme.

À la faveur d’un voyage en Haute-Auvergne où elle accompagne son père, elle fait la rencontre d’Étienne. Tout les oppose : elle est une fille des Lumières, éprise de liberté ; lui, un homme de traditions. À ses côtés, fascinée, elle découvre un autre savoir d’excellence : celui des maîtres verriers.
Une relation teintée de défiance et d’attraction se tisse entre eux, aussi fragile qu’une aiguière soufflée…
 
Un beau roman initiatique ou l’éclosion d’une femme magnifique.

Jean-Guy Soumy est né en 1952, dans la Creuse. Après des études de mathématiques, il a enseigné à l’Ecole Normale puis à l’I.U.F.M. du Limousin. Membre de l’Ecole de Brive, il a obtenu le Prix des Libraires en 1998 pour La Belle Rochelaise, le Prix Arverne 2022, le Prix du roman populaire 2022 et le Prix Lucien Gachon 2023 pour Le Regard de Jeanne.

Après la trilogie Les Moissons délaissées, il a publié plus d'une vingtaine de romans sur des sujets et dans des genres très différents (romans historiques, psychologiques et régionaux). La condition féminine, l’émancipation des êtres, l’Histoire éclairant le temps présent, le voyage sont des thèmes au coeur de ses romans. Se considèrant avant tout comme un romancier populaire, il est  l'auteur de Le Voyageur des Bois d'en Haut. Crédit photo:©Georges Patrick Gleize@DR

 

Collection : Terres de France

Date de parution : 14/09/2023

 

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Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.

Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité

 
Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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