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Turbulences, secrets, révélations et drames nouent et dénouent les destins romanesques de deux familles, liées à la sublime maison du Cap, au cap Ferret. Suite indépendante de La Maison du Cap et de La Maison de Charlotte.

1967. Cap-Ferret. C’est un lieu chaleureux, caressé par les vagues de l’Océan, rempli d’âme et de souvenirs, dont ceux de la doyenne, Charlotte. Elle aime recevoir son clan sous la treille de sa demeure, point d’ancrage et de retrouvailles. Il y a notamment Violette, sa petite-fille, fragilisée par la maladie ; Iris, talentueuse architecte bordelaise, qui a tant œuvré pour sauvegarder la maison.

Trois femmes soudées par les épreuves et les joies, que la vie va surprendre encore. Quand Charlotte veille sur tous, dignement, malgré le poids des ans, Violette craint pour son mari photographe parti dans son Espagne natale sous régime franquiste. Iris, elle, souffre dans sa chair de ne pouvoir fonder une famille avec Paul.

Et, le temps d’une saison qui voit arriver de nouveaux occupants, de nouveaux secrets se dévoilent dans la sublime maison du Cap…

 Une saga généreuse, romanesque, à l’intense parfum d’été.

Françoise Bourdon est née dans les Ardennes. Professeur de droit et d’économie, elle décide, après dix-sept ans d’enseignement, de se consacrer exclusivement à sa passion pour l'écriture. Dans ses premiers romans, Françoise Bourdon s'est inspirée de sa région natale, puis c'est en Provence, sa terre d'adoption, qu’elle a poursuivi son œuvre qui mêle grandes sagas familiales, portraits de femmes et évocation de métiers.

Auteure majeure et incontournable des Presses de la Cité, tous ces romans connaissent  un vif succès critique et public. Parmi ses plus grands romans, nous retrouvons La Maison du Cap, suivi de La Maison de Charlotte, La Fontaine aux violettes, Les Héritières de la Salamandre, La Roche au Loup, tous parus dans la collection Terres de France. Crédit photo:©© L'Athanor

Collection : Terres de France

Date de parution : 12/10/2023

 

Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.

Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité

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