Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

Une famille cévenole dans les tourments des deux guerres qui, bon gré mal gré, survit et continue à mener ses troupeaux sur les drailles, ces chemins de montagne qui permettront aux résistants d'échapper à l'ennemi. Suite indépendante de L'Appel des drailles.

La Première Guerre a plongé la famille Chabrol dans le malheur. Marie, la fille aînée, est de tous la plus affectée : elle perd tour à tour son mari, un frère, sa mère ainsi que celui qui fut son grand amour, Guillaume, père de son enfant qu’elle doit élever seule. Sa sœur Louise n’a pas hésité à braver la tradition pour remplacer les hommes partis se battre. Lucie, sa belle-sœur, a laissé son nouveau-né à la ferme pour se lancer à la recherche de son mari, disparu dans l’enfer des tranchées. Enfin, le patriarche, Antoine Chabrol, se remarie et reprend avec courage les sentiers de transhumance. Mais quand la Seconde Guerre éclate, les drailles vont devenir chemins de Résistance...

Face aux tumultes de l’Histoire, les trois jeunes femmes devront prendre en main leur destin et bousculer le cours de leur vie. 

Cévenol d’adoption et de cœur, Christian Laborie vit entre Alès et Anduze. Il est l'auteur de plus d'une trentaine de romans dont Les Rives Blanches, Prix de l’Académie cévenole Le Cabri d'Or 2013, de la saga à succès en cinq tomes de la famille Rochefort, de la saga Les Fiancés de l'été suivi du Retour d'ArianeLes Naufragés du déluge et A l'ombre des souvenirs interdits.

Il est l'un des auteurs incontournables de la collection Terres de France.

Collection : Terres de France

Date de parution : 25/01/2024

 

Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.

Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité

Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :