L'histoire vraie - mais ici romancée - de Laurent Cocogne, figure méconnue du grand banditisme moderne, qui s'achèvera dans la tragédie sur une route de l'Isère le 30 mars 2006, après avoir dirigé le gang des Souris Vertes, au sein duquel il trouva une astuce qui lui aura permis de financer une rocambolesque cavale et grâce à laquelle il entrera dans la légende, celle d'un malfaiteur audacieux et attachant qui n'aura guère fait couler que son propre sang.
Le Roman de Cocogne chef des Souris Vertes
Thierry Tuborg, Thierry La Barthe pour l'état civil, est le petit-fils du détective-écrivain des années 1930 Ashelbé (alias Henri La Barthe, l'auteur de Pépé le Moko et Dédée d'Anvers, et le fondateur du magazine Détective).
S'il est né dans la capitale française, il passe toute son enfance à Bordeaux. Il y traverse une adolescence mouvementée (qu'il relate dans ses Premières Gymnopédies, éditions Le Cercle Séborrhéique, 2007), adolescence qui le conduira de la fugue à l'incarcération en Allemagne à l'âge de seize ans, en passant par l'émancipation administrative.
Il est donc écroué durant deux mois dans un pays dont il ne parle pas la langue, puis, de nouveau libre, il regagne Bordeaux et crée son groupe de punk rock, Stalag, dont il sera le chanteur et l'auteur jusqu'en 1982, année de la dissolution du groupe après de nombreux concerts et un 45-Tours devenu aujourd'hui collector, Date Limite de Vente.
Il se met alors sérieusement à l'écriture de romans, tout en enchaînant divers petits boulots (manœuvre, serveur, vendeur de glaces, enquêteur d'opinion, reprographe, opérateur de saisie, employé de bureau, standardiste) dans diverses villes (Toulouse, Paris, Perpignan, Narbonne, Montpellier), et pour des salaires de misère.
Ses premiers romans, qu'il propose aux éditeurs traditionnels sans grand succès si ce n'est quelques vagues encouragements, teintés d'un romantisme assez candide, cèderont la place dans les années 2000 à une plume plus noire, avec L'Affaire Sotomayor, publié aux éditions du Serpent à Plumes en 2005.
Il met sur pied dans la foulée sa propre petite structure éditoriale, les éditions Le Cercle Séborrhéique (devenues depuis les éditions Relatives), et distribue directement tous ses romans via son site Internet, sur lequel il poursuit la rédaction de son Journal Perso (qu'il a commencé à mettre en ligne dès 1999, bien avant la grande mode des blogs).
Les portes du milieu germanopratin lui seront définitivement fermées lorsqu'il publiera sur ce même site toutes les réponses parfois cocasses que les éditeurs lui avaient adressées à ses débuts.
Ses influences vont de Boris Vian à Jean-Paul Dubois, en passant par les premiers Philippe Djian (la période des éditions Bernard Barrault). Ses romans noirs mettent toujours en scène des personnages principaux un peu losers qui peuvent parfois lui ressembler, et qui évoluent souvent dans le milieu du rock. Il a d'ailleurs repris le micro de 2004 à 2008 avec le groupe montpelliérain Stalingrad.
Éditeur : Les Editions Relatives
Les Editions Relatives Présentent :
Maison d'édition indépendante - Thierry Tuborg LE ROMAN DE COCOGNE Marianne Peyronnet LE MUR (2023) - Réédition du roman "Pépé le Moko" (1931) - Romans - Autofiction - Autobiographie - Thierr...
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