Un livre ne raconte pas qu’une histoire, il a aussi son histoire. À Metz, un conservateur de musée passionné et sa jeune acolyte remontent le fil du temps afin de retrouver la trace d’ouvrages précieux disparus pendant la Seconde Guerre mondiale.
Metz, septembre 1944. Josef Bürckel, haut fonctionnaire nazi, ordonne la destruction des archives allemandes ainsi que de trésors inestimables de la bibliothèque municipale.
Mai 2018. À la veille de prendre sa retraite, Michel Engberg, conservateur au musée de la Cour d’Or, à Metz, n’a jamais cru à cette destruction. Il aime rappeler qu’un fragment de manuscrit est réapparu dans une vente aux enchères en 1981. Gabriela Agnelli, jeune assistante ambitieuse, se laisse gagner par l’enthousiasme de son collègue. Persuadée que la découverte des disparus de la Cour d’Or lui permettra de réaliser son rêve de décrocher un poste au Louvre, elle décide de lui apporter son aide. Commence pour eux une passionnante enquête au cœur des mystères du musée.
Véritable ode à la ville de Metz, Les Disparus de la Cour d’Or s’inspire d’un fait réel.
Paul Couturiau est passé par tous les métiers de l’édition - traducteur, conseiller littéraire, directeur de département, il a même dirigé une maison d’édition à Bruxelles… Depuis 2002, il se consacre exclusivement à l’écriture. Lauréat du Grand Prix de littérature policière pour son premier roman, Boulevard des ombres en 1992 et du Prix Maisons de la Presse pour Le Paravent de soie rouge, Presses de la Cité, 2002, il a publié dans la collection Terres de France : En passant par la Lorraine (2003), L’Abbaye aux loups (2010) Les Silences de Margaret (prix roman 2011 des Conseils Généraux de Lorraine) et Ce feu qui me dévore (2018) dont l’intrigue se déroule en Lorraine. Installé à Metz depuis 2018, il est auteur et scénariste de 6 documentaires sur sa région d’adoption et d’un long métrage de fiction.
Collection : Terres de France
Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.
Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.
Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.
Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.
Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.
S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.
Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité
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"Le carnet de recherche de Criminocorpus a été créé en 2008 sur la plateforme Hypotheses avec l'objectif de couvrir l'actualité de la recherche en histoire de la justice. Il s'est progressivem...