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Nouveau portrait du jour : Béatrice Nicodème

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Béatrice Nicodème

Béatrice Nicodème vit près de Nantes.

Autrice de romans policiers et de romans historiques elle privilégie les intrigues psychologiques dans lesquelles passé et présent sont intimement liés.

Bienvenue Béatrice sur le très prisé et discret Culture et justice

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ? 

Après avoir rêvé d’écrire depuis l’âge de douze ans, je ne me suis lancée dans un premier roman policier que peu après la trentaine, alors que j’étais maquettiste dans la presse pour la jeunesse. À l’époque, je n’espérais évidemment pas vivre un jour de ma plume. Dix ans après la parution du premier roman, un licenciement avec indemnités au moment où j’avais plusieurs projets littéraires ont été la chance de ma vie. Je n’ai pas hésité longtemps !   

Quelle place tient la lecture dans votre vie ? Et les polars ? 

J’ai toujours adoré lire. Aujourd’hui, je lis moins de romans et plus de documents (histoire, psychologie, crime et justice…) qui alimentent mon écriture. Ce qui me passionne dans le roman policier, c’est à la fois de suivre le processus de l’enquête et d’essayer de comprendre pourquoi quelqu’un bascule dans le pire et les répercussions de son acte. J’attache beaucoup d’importance à la psychologie des personnages, faute de quoi l’intrigue la plus astucieuse me laisse de marbre 

 Qu’est ce qui déclenche l’envie d’écrire un nouveau roman ? 

Tout peut faire jaillir l’étincelle : une anecdote lue au hasard ou qu’on m’a racontée, une scène dont j’ai été témoin dans la rue, dans un café ou dans un train, une impression (angoissante, bien souvent), voire un lieu. Ensuite, il faut mettre cette étincelle à l’épreuve : beaucoup font long feu, tandis que certaines allument un brasier. Une idée qui ne procure pas une grande excitation intérieure n’est généralement pas bonne. Pour Je ne rentrerai pas tard, le point de départ a été l’idée du mobile qui me semblait à la fois inhabituel et impliquant des sentiments extrêmement forts.  

Quel genre différent aimeriez-vous aborder ? 

J’ai écrit plusieurs romans historiques, dans lesquels il y presque a toujours, malgré tout, un aspect criminel. J’aimerais écrire sur une affaire réelle (sous une forme documentaire ou romanesque), et je rêve de me lancer dans une biographie. J’adore le travail de recherche que cela implique. Passer des mois avec quelqu’un qui a réellement existé est fascinant.  

Quelle est pour vous la phase la plus difficile dans l’écriture d’un roman ?  

C’est peut-être la construction de l’histoire. Elle se fait par petites étapes, un peu comme la création d’un jardin par un paysagiste. Supprimer, ajouter, déplacer, imaginer des coups de théâtre qui redonnent de l’élanEnsuite, l’écriture est d’autant moins difficile que le travail en amont a été minutieux. Des idées inattendues surgissent parfois en cours d’écriture, certains personnages peuvent prendre plus d’importance que prévu. Ce sont des moments exaltants, qui ne posent pas de réel problème si l’architecture est solide.  

Des projets ? 

Toujours ! L’héroïne de Je ne rentrerai pas tard, journaliste fait-diversière, va mener une nouvelle enquête, cette fois à Londres où vit son père. J’espère qu’elle aura une longue carrière… 

 

Emma Bernard, journaliste à Côté Nantes, a la fâcheuse manie de transgresser les ordres de sa hiérarchie et d’écouter un peu trop son sixième sens.

Comment expliquer la disparition d’Anthony ?

Claudine Castellat, sa mère, se heurte à un mur : la police refuse de lancer un avis de recherche sous prétexte que le jeune homme est majeur. En désespoir de cause, elle décide de se tourner vers la presse.

Emma, responsable de la rubrique « Faits divers », est la seule à prendre cette disparition au sérieux. Son supérieur refusant de publier un appel à témoins, elle décide de mener ses propres investigations, tout en rédigeant un dossier sur un cold case. Elle est loin de se douter que son enquête fera ressurgir les démons du passé.

Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.

A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."

Relecture et mise en page Ph

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
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