Heropolis, c'est le nom d'une île coupée du monde que Mark Z a achetée à la Grèce. Richissime et mégalo, le magnat du Métavers y aurait recréé l'Athènes du Ve siècle avant Jésus-Christ. Narval, un agent de la DGSE, est envoyé en mission secrète sur l'île avec deux athlètes qui participeront aux Jeux panathénaïques. Motif ? Z est soupçonné de préparer une mise sous contrôle de la Terre via les monstrueux datacenters dont Heropolis serait truffée. Mais dès son arrivée sur l'île et sa rencontre avec Maxima, la fille adoptive de Z à la peau étrangement bleue, Narval perd le contrôle des événements... Roman d'espionnage, roman d'aventures, roman d'anticipation, roman de la fin du monde, roman de superhéros ? Heropolis c'est tout cela, et plus encore. Jean-François Paillard signe ici un récit inclassable et foisonnant, nourri des grands mythes de l'Antiquité et des folies les plus avancées de la société contemporaine, à l'écriture aussi stylée que déjantée.
Ecrivain, plasticien, réalisateur et journaliste indépendant français
Jean François Paillard est né, à Paris, en 1961. Il grandit en grande banlieue parisienne, dans “ un village perdu au milieu des champs de betteraves… ” C’est l’époque où les cadres et les ouvriers essaiment autour de Paris où l’industrialisation va grand train, où les paysages ruraux se transforment, les villes nouvelles surgissent et grignotent la campagne. Thème qu’on retrouve dans Animos : cet environnement urbain plaqué, comme factice, au milieu des champs qui fait dire à Jean François qu’il a “ l’impression d’être un peu de nulle part ”, sans vraies racines. Ce sentiment est renforcé au cours de son adolescence, lorsque ses parents s’installent à Mantes la Jolie.
Après son bac, Jean François vit un an aux USA, près de San Francisco. Il y apprécie “ une ambiance assez surréaliste ”, on est en 78, c’est encore les hippies, un esprit de contestation, des villas en cèdre rouge au milieu de paysages désolés. Il rencontre des vétérans du Vietnam, des gars d’une trentaine d’années “ cassés dans leurs têtes ” et côtoie une génération proche de la sienne pour qui la guerre n’est pas qu’un simple mot. C’est aussi la découverte d’une autre littérature (Hubert Selby Jr, Hunter S Thompson, BD underground, etc.), issue de la contre-culture hippie des années 70. “ Un vrai choc littéraire, j’ai découvert qu’on pouvait écrire d’une façon beaucoup plus libre ”.
A son retour, Jean François prépare un peu par hasard, le concours d’entrée à Sciences Po, et le réussit. De 81 à 88, il mène “ une vie d’étudiant attardé ” et se passionne pour les Sciences Humaines (droit, anglais, préparation de l’agreg de sciences sociales, DEA de sociologie à l’EHESS, etc.). Durant 7 ans il étudie, “ tout un tas de choses en marge de la littérature ”, lit énormément d’essais (philo, socio), pioche à droite à gauche des savoirs, des expériences. Tout en écrivant en marge, des textes courts, des nouvelles, ce qui lui fait dire qu’il se considère “ un peu comme un autodidacte de l’écrit ”.
Source : http://ecrits-vains.com/ et Catalogue de la BNF
EDITIONS DU ROUERGUE (01/05/2024)
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