Entretien avec Frank Leduc à propos de la sortie de son livre "DUEL" publié aux Editions Belfond

1. Bonjour Frank - Peux-tu nous parler de ton parcours avant l’écriture de ton premier roman pour les lecteurs de Polar'Encontre et de Culture et justice ?

Pour moi il n’y a pas de rupture entre avant et après l’écriture de mon premier roman. J’écris depuis l’adolescence et je travaille depuis que je suis en âge de le faire. Je suis formateur et coach en management, et aussi romancier le soir. Un assemblage qui peut paraître original, mais qui me ressemble assez bien.

2. Quels sont les auteurs qui t’ont le plus inspiré, le plus marqué quel que soit le moment de ta vie ?

Il y en a eu de nombreux. Au-delà des noms, je pense qu’on peut rencontrer une adéquation avec un auteur à une période, et moins à d’autres. Tout ça évolue beaucoup au cours de notre vie. Pour citer quelques noms, sans hiérarchie, je dirais Antoine de Saint Exupéry, Tennessee Williams, Albert Camus, Romain Gary. Et plus contemporains, Frédéric Lenoir, Ken Follet, Akli Tadjer, Yasmina Khadra, et beaucoup d’autres

3 . L’élément, l’évènement déclencheur de l’écriture ?

L’envie de mettre des mots sur des émotions pour qu’elles ne disparaissent pas. C’est une peur en réalité. Lorsque j’étais jeune j’avais l’impression que si je ne notais pas les choses intéressantes, je les perdais.

4 Comment présenterais-tu ton dernier roman ?

Il s’agit d’un Duel, comme son titre l’indique. Pas dans le passé ou au Far-West, mais un duel psychologique. Une confrontation par la voix entre deux personnalités très fortes. D’un côté un preneur d’otages, à la personnalité spectaculaire, qui a fait disparaître 2 cars scolaires avec 66 enfants et leurs accompagnateurs sans laisser aucune trace. De l’autre une négociatrice du Raid, entraînée à ce type de situation et qui va être mise en relation avec lui pour connaître ses revendications. Ce sont deux experts de la manipulation. Mais évidemment toutes les cartes ne sont pas immédiatement sur la table.

5. Comment s'est produite ta rencontre avec ta dernière maison d’édition

J’ai quitté mon éditeur précédent (Les Nouveaux Auteurs) après 3 romans, tous réédités chez Pocket. J’avais un bon manuscrit, celui de Duel, qui a été présenté à plusieurs éditeurs.

Carine Verschaeve des éditions Belfond a été la première à se positionner. C’est une très grande fierté pour moi d’être publié chez Belfond. C’est une très grande maison, très structurée. C’est aussi un éditeur qui accompagne admirablement ses auteurs, ils sont réputés pour ça, que ça soit dans le process d’écriture, ou dans l’évolution de carrière.

La réussite d’un bon roman est une alchimie de talents. Celui d’un auteur évidemment, mais aussi celui d’un éditeur qui va choisir de publier un texte au milieu des centaines d’autres, d’éditorialistes qui vont l’améliorer, de correcteurs, de graphistes, de tous ceux qui vont ensuite s’occuper de sa promotion, dans la presse, les librairies, les salons. Belfond est une ruche foisonnante de compétences à tous ces niveaux.

6. Peux-tu nous parler de tes projets à venir ?

Je suis en train de terminer un nouveau roman, un thriller, qui devrait être publié en 2026. Je vais participer à un recueil de nouvelles, comme chaque année, avec mes complices Emilie Riger, Dominique van Cotthem et Rosalie Lowie, qui devrait sortir en juin. Il y a également l’adaptation en série de Duel, par France Télévision, qui va bientôt débuter.

Propos recueillis par S.P. et Ph.P . le 27 janvier 2025