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Extrait du quatrième de couverture. Difficile de visiter aujourd'hui Argentat sans éprouver le désir de connaître son passé : l'ancienneté des maisons, la sérénité du lieu et le passage de la Dordogne qui coule vers Souillac, Bergerac et Libourne, jusqu'au Bec d'Ambès où elle s'unit à la Garonne, laissent imaginer une histoire riche en péripéties dans le temps et dans l'espace. J.-Eusèbe Bombal confirme ces impressions en évoquant le destin mouvementé de la ville depuis l'époque gallo-romaine, avec un luxe de détails qui est le fruit de plusieurs décennies de travail : on voit ainsi apparaître sous sa plume, au tout début, dans la plaine entourée de collines, les centres d'exploitation agricole confiés à des vétérans des légions romaines, comme la villa de Longour (vignes, pêcheries...) dont on a pu, grâce à diverses fouilles, reconstituer la structure ; puis, c'est la célèbre croix plantée par saint Martial, seule rescapée, après les invasions, du village qui s'était construit autour d'elle et la mort de saint Sacerdos, à Argentat, en 720, dans un lieu que l'on nommera le Paradis ; plus tard, la terrible bataille, au cours de laquelle les ancêtres des Argentacois vainquirent les Sarrasins et les chassèrent du pays, se déroulera au bois de la Luche ; quant à la constitution du bourg en vicairie, dès le IXe siècle, elle est attestée, entre autres, dans le cartulaire de l'abbaye de Beaulieu.La cité n'en est pas, pour autant, quitte avec la violence : au Xe siècle, les Normands ravagent le Bas-Limousin et ils inspirent aux habitants d'Argentat une... © Micberth

Né(e) à : Argentat ( Corrèze) , le 05/03/1827
Mort(e) à : Argentat , le 01/11/1915

Biographie :

Eusèbe Bombal commence ses études à Argentat, mais après le décès de sa mère en 1840 il est placé à Paris comme apprenti en parapluies ( son père était réparateur de parapluies).

Revenu à Argentat à partir de 1844, il entre à l'école normale de Tulle, et en sortant avec son brevet d'enseignement, il intègre alors l'institution Plaze comme instituteur et il y restera une vingtaine d'années.

C'est en 1860 qu'il fait paraître son premier poème en limousin, ayant quitté l'enseignement en 1866 il devient secrétaire de mairie il peut alors se consacrer à ses nombreuses recherches archéologiques et de nombreuses publications . En 1895 il découvre des tessons sur Le Puy-la-Tour, près d'Argentat, il poursuivra ses fouilles jusqu'à sa mort.

Il publie entre autres : " Recherche sur la ville gallo-romaine de Longor ( 1897) " Rapport sur les fouilles opérées au Puy-du-Tour, commune de Monceaux, en 1906 et un second en 1907. Il est aussi l'auteur de " Histoire de la ville d' Argentat et son hospice ( 1879)

Mais c'est en 1903 que paraît " La Haute Dordogne et ses gabariers", ouvrage de référence incontournable pour qui veut connaître la rivière à cette époque. C'est aussi lui, homme aux multiples talents, qui en 1889 compose paroles et musique la chanson des gabariers " Lous gabariers de la Dordounha".

SBN : 2843731534 Éditeur : Lorisse (2004)

SBN : 2843731534 Éditeur : Lorisse (2004)

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