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Comme dans La Mémoire du fleuve, Christian Dedet à suivi à la trace l’histoire d’un homme appelé à vivre une aventure hors du commun : ici Pierre Bougrat, dont le nom reste associé à l’une des plus mystérieuses affaires criminelles de l’entre-deux-guerres. En 1927, à l’issue d’un procès qui, des communistes à Léon Daudet, souleva des polémiques passionnées, ce médecin marseillais, homme du meilleur monde qui se plaisait à fréquenter les milieux interlopes, soupçonné d’un crime, se verra condamné – sans preuve formelle et contre l’avis des expert – aux travaux forcés à perpétuité. Il connaîtra le bagne de Cayenne, dont il s’échappera au terme d’une évasion appelée à faire quelque bruit (le fameux « Papillon » en parle avec respect), puis la vie en forêt chez les Indiens Galibi, avant de se retrouver, après une ultime « cavale », médecin des pauvres au Venezuela à l’époque de la ruée vers l’or noir. Christian Dedet a enquêté pendant plusieurs années, en France et en Amérique du Sud, sur les traces de cet homme déroutant qui sut, rejeté par tous, transmuer son drame personnel en destinée. Enfin et surtout, son livre donne accès, pour la première fois, aux archives secrètes d’une « affaire » pour le moins troublante… Mais l’injustice des hommes, comme leur prétendue justice, est bien souvent moquée par le destin…


Dans le sillage de La Mémoire du fleuve, l’autre grand livre de Christian Dedet, le « roman vrai » de Pierre Bougrat, condamné au bagne en 1927, évadé célèbre qui fut le seul rival du célèbre « Papillon »… Un classique de l’aventure vécue, en collection « Libretto ».

Le secret du docteur Bougrat  

Christian Dedet

Editeur : Phebus

Date de parution : août 2000

 


À propos de : Le Secret du docteur Bougrat


 

Résumé  

 Après La Mémoire du fleuve (prix des Libraires 1985) Christian Dedet offre à ses lecteurs un nouveau « roman vrai » placé sous le signe de l’aventure, qui va les entraîner dans le sillage d’un homme hors du commun : Pierre Bougrat, dont le nom reste associé à l’une des plus mystérieuses affaires criminelles de l’entre-deux-guerres. En 1927, à l’issue d’un procès qui, des communistes à Léon Daudet, soulève des polémiques passionnées, ce médecin marseillais, homme du meilleur monde qui se plaisait à fréquenter les milieux interlopes, se voit condamné – sans preuve formelle et contre l’avis des experts — aux travaux forcés à perpétuité. Il connaîtra le bagne de Cayenne, dont il s’échappera au terme d’une évasion appelée à faire grand bruit (le fameux « Papillon » en parle avec respect), puis la vie en forêt chez les Indiens Galibi, avant de se retrouver, après une ultime « cavale », médecin des pauvres au Venezuela à l’époque de la ruée vers l’or noir…

 Critiques  

 « Un déplacement de Marseille à Cayenne, puis à Caracas ; un déplacement terrifiant, révoltant, mais qui, insensiblement, se change en parcours initiatique. Cette histoire vraie a engendré un roman vrai qui s'impose comme un modèle de plaidoyer, comme une oeuvre de justice là où la justice a failli... Le livre de Christian Dedet se lit d'abord avec la rage au coeur, mais le final suscite une étrange jubilation, comme si un homme déchu pouvait parfois trouver en lui assez d'énergie et de grandeur pour se purifier de toutes les infamies et de toutes les lâchetés collectives. »

 

André Velter, Le Monde.  

 «  Un médecin d’aujourd’hui, Christian Dedet, se penche sur le destin d’un confrère d’hier, le Dr. Bougrat, qui, dans les années vingt, fut accusé de meurtre, déporté à Cayenne, héros d’une évasion restée célèbre et qui termina sa vie en soignant les pauvres au Venezuela. Cet ouvrage n’est pas seulement le prétexte à un grand récit d’aventure, mais aussi l’occasion de réhabiliter la victime d’une machination judiciaire. »

 

Martine Fréneuil, Le Quoditien du Médecin.  

 «  Jamais cette vie et le récit qui nous en est fait ne tourne à la fable édifiante. Simplement on se prend à rêver sur les extraordinaires réserves de courage et d’énergie de ce médecin, qui, d’abord soutenu par une inextinguible soif de vengeance, ne trouve bientôt plus que la compassion comme dérivatif à sa douleur. Rien de larmoyant, une vie digne et à jamais désenchantée. L’auteur excelle à nous rendre l’atmosphère de viril stoïcisme qui préside à ces années latino-américaines. Cela dit, quel gâchis ! Une injustice ne peut jamais être oubliée, ni même compensée par une félicité durable. Un tenace sentiment de nostalgie baigne ce livre d’aventures et de malheurs. Aussi bien que Monte-Cristo, bien mieux que Papillon, ce livre d’aventures est aussi un traité de méditation. »

 

J.P.D., Le Magazine Littéraire.   «  Magistral ! »

 

Nicolas Finet, Corto Maltese.  

 « Christian Dedet méne son livre avec une passion froide, très efficace. Pas de pathos, pas de descriptions-digressions, pas de mauvaise graisse romancée : ce gros livre, écrit au présent — ce qui lui donne un rythme toujours soutenu — a la rigueur d’une enquête mais la qualité d’un vrai récit. La littérature y a rencontré l’action. »

 

J.M. de Montremy, La Croix.  

 «  Christian Dedet, auteur de La Mémoire du fleuve qui fut l’un des grands succès de l’année 1985, n’a jamais cru à la culpabilité du Dr. Bougrat. Il a repris toute l’affaire, interrogé les survivants, leurs descendants, l’épouse et les enfants du disparu. C’est à un verdict inique que furent délibérément conduits par les magistrats professionnels les jurés d’Aix-en-Provence le 27 mars 1927. Bougrat n’avait pas tué Rumèbe. Le démontage de cette "erreur", le récit de la vie du docteur en Amérique du Sud, le triomphe moral final du condamné, tout cela se lit au galop, entre la nostalgie et l’espérance. »

 

Eric Deschodt, Valeurs Actuelles.  

 « Instruction manipulée, procès mascarade : Bougrat a beau clamer son innocence, il n’échappera pas au bagne. Pendant plusieurs années, Christian Dedet, détective opiniâtre, a mené l’enquête, en France et en Amérique du Sud. Verdict : le cas Bougrat est "la première grande affaire d’accident thérapeutique des temps modernes." (…) Christian Dedet offre à son héros une réhabilitation que celui-ci aura attendu, tout au long de son existence, en vain. Le Dr. Bougrat n’aurait pu souhaiter avocat plus inspiré. »

 

Olivier Mauraisin, L’Express.  

 « La seule façon de se rendre utile, en sauvegardant les droits de la littérature et le plaisir du lecteur, consiste, parmi la multitude des ouvrages saisonniers, à désigner à l’attention un spécimen rare. Nous en avons découvert un, d’une rareté que nous n’hésiterons pas à qualifier de fabuleuse, Le Secret du Dr. Bougrat, de Christian Dedet, aux éditions Phébus. (…) Il était à la portée de n’importe quel professionnel de la fabrication artisanale de faire de cette histoire insensée un vaste feuilleton en forme de mélodrame social. Christian Dedet, parce que l’écrivain chez lui refuse les platitudes moralisantes et les facilités vulgaires, transcende tout. Le destin a une allure seigneuriale et une profusion baroque. La vie pâlit et se trouble : on n’est jamais sûr de rien avec elle, l’ambiguïté bat au cœur de son royaume. La vulnérabilité est l’instinct dominant de l’intelligence des profondeurs, et l’énergie, le fantastique même. Dans son genre, qui n’a rien de mineur, c’est un chef-d’œuvre. »

 Pol Vandromme, Le Rappel. http://www.christian-dedet.com/cdpresse/cdpresse08.html



Tag(s) : #Bagnes coloniaux
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