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Quarante ans après la fin de la guerre d’Algérie, d’anciens réfractaires et des solidaires ont décidé de témoigner. Avoir envie de se rencontrer pour se raconter tant d’années après était parfaitement déraisonnable. Déraisonnables, ils avaient déjà montré qu’ils pouvaient l’être. Leur livre nous apprend comment ils ont décidé ensemble de dire non et d’attiser une conscience si actuelle, de la désobéissance civile comme forme de toute civilisation humaine...


Erica Fraters, Réfractaires à la guerre d’Algérie (1959-1962), 224 pages, décembre 2005 [1].


L’intégralité de cet article en cliquant ci-dessous

Réfractaires à la guerre d’Algérie

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3382

 


 

Quarante ans après la fin de la guerre d’Algérie, un groupe d’anciens réfractaires et de solidaires décident de témoigner. Avoir l’envie de se rencontrer pour se raconter tant d’années après était parfaitement déraisonnable. Déraisonnables, ils avaient déjà montré qu’ils pouvaient l’être. Leur livre nous apprend comment ils ont décidé ensemble de dire non et d’attiser une conscience, si actuelle, de la désobéissance civile comme forme incontournable de toute civilisation humaine…


Honneur à vous, les insoumis, les déserteurs, les objecteurs, les réfractaires qui avez eu le courage de « résister » de dire non, à la pacification, à la torture, aux répressions, aux camps d’internement, le courage de « désobéir aux ordres » à la loi même, aux violations des droits de l’homme, droits individuels et collectifs, droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple algérien… Vous étiez et vous restez modestes, vous faisiez ce que vous dictait votre conscience, et vos refus étaient multiples, variés, personnels ; ils étaient riches de leur diversité.


Commentaire


Une quarantaine de personnes, tous anciens réfractaires à la guerre d'Algérie et certains de celles et de ceux qui ont manifesté, alors, leur solidarité racontent leur engagement individuel et collectif, leur action pour un service civil et parlent du sens toujours actuel de leur histoire.


L'équipée de ce livre commence en 2001 lorsque, un peu par hasard, une douzaine d'entre eux se retrouvent dans la banlieue parisienne à propos d'une enquête sur le camp de prisonniers de Mauzac. Il faut dire que le temps n'avait pas complètement distendu les liens noués au moment où, jeunes et moins jeunes, ils s'étaient opposés à cette guerre. L'idée d'une rencontre élargie naît alors et elle se concrétise en juin 2003 sur le Causse Noir du Larzac.


Avoir l'envie de se rencontrer, tous, tant d'années après, était parfaitement déraisonnable. Déraisonnables, ils avaient déjà montré qu'ils pouvaient l'être.

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