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L'histoire d'Albert Richter, l'un des plus grands coureurs cyclistes allemands de l'entre-deux-guerres. Un champion qui refusa d'incarner le modèle aryen - ce qui lui coûta la vie.

 

Une photo à la une d'un journal allemand, en 1934 : une foule enthousiaste entoure le cycliste Albert Richter, qui vient de remporter le championnat d'Allemagne à Hanovre. Tous font le salut nazi. Tous, sauf un : le héros du jour, la main droite ostensiblement posée sur sa cuisse (et la gauche sur son guidon). Quelques mois plus tard, lors des championnats du monde de vitesse à Leipzig, en août 1934, Richter porte l'ancien maillot orné de l'aigle impériale, alors que ses camarades arborent tous la croix gammée.

 

L'histoire de Albert Richter, l'un des plus grands coureurs cyclistes allemands de l'entre deux guerres, est avant tout celle de son amitié pour Ernst Berliner, son entraîneur. Ce dernier lui révèle dès 1932 ses talents de coureur sur piste et l'aide à atteindre les plus hauts sommets : champion du monde amateur en 1932, puis champion d'Allemagne professionnel sans discontinuité jusqu'à la seconde guerre mondiale. Mais, alors que la machine nazie prend peu à peu le pouvoir en Allemagne, et que les persécutions se multiplient à l'encontre des juifs, Berliner, dont c'est la confession, est inquiété : victime d'agression, interdit d'exercer son travail, puis forcé de quitter le pays...

 

Pourtant, Albert Richter lui reste fidèle, et prend tous les risques pour lui venir en aide, n'hésitant pas notamment à profiter du circuit des compétitions pour sortir en fraude de l'argent à l'attention de son ami. Il devient même le seul coureur cycliste allemand à s'opposer publiquement à l'autorité des nazis et à leurs tentatives de propagande par le sport.

 

Sa fidélité lui coûtera sa vie: après une sinistre dénonciation, il est arrêté, et  « suicidé » par la Gestapo dans des circonstances troubles, quelques mois après la déclaration de la guerre.

 

La carrière de Richter fut très exactement contemporaine de la montée du nazisme. Nous montrerons alors pourquoi et comment le régime d'Hitler a utilisé le sport comme véritable outil de propagande et de formation de l'élite militaire nazie.

 

Le film a pour ambition de faire revivre, dans ce contexte dramatique, l'histoire exemplaire de l’amitié de Richter pour Berliner, et de montrer comment ce destin d'hommes exprime douloureusement la réalité de leur époque.

 

Deux témoins clés retracent l'itinéraire d'Albert Richter : Lilo Nitsche, sa nièce, raconte combien il fallait de force de caractère pour s'opposer aux nazis ; Doris Markus, la fille de Berliner, se souvient de l'amitié profonde entre les deux hommes.

 

Albert Richter, le champion cycliste qui a dit non !

http://www.artepro.com/programmes/97078/presentation.htm

 

Crédit photographique

http://pienstevo.canalblog.com/images/albert_richter_grusslos.jpg

 

 

           Générique :

 

            Producteur : GEDEON PROGRAMMES

            Auteur : Jean-Francois JOYET

            Réalisateur : Michel VIOTTE

                Durée : 52min   Année : 2005

            Monteur : Scott STEVENSON

            Commentaire dit par : Michel PAPINESCHI

            Son : Jean-Marie BLONDEL- Jean-Yves MUNCH

 

 

Un petit ramoneur devient un « as de la pédale ! »

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-33032055.html

 

Le Tour de France cycliste et l'Affaire Dreyfus

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-33197701.html

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