La Cité des Livres :
Débat avec Pierre Joxe autour du livre
"'Cas de Conscience"
La Fondation Jean-Jaurès et nonfiction.fr vous invitent à un débat avec Pierre Joxe autour de son livre Cas de Conscience le lundi 26 avril 2010 à 18h45, à la Fondation Jean-Jaurès, 12 Cité Malesherbes, 75009, Paris.
Le débat sera animé par Frédéric Martel, rédacteur en chef de nonfiction.fr et par Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès. Il sera suivi d'une séance de dédicaces.
RSVP par mail à : contact@nonfiction.fr. Places limitées.
rédacteur : LA RÉDACTION,
Illustration : DR Labor et Fides
« Cas de conscience » de Pierre Joxe
L’exercice du pouvoir provoque inévitablement des cas de conscience chez ceux qui veulent rester fidèles à leurs convictions. Au cours de sa carrière
publique, l’ancien ministre de François Mitterrand Pierre Joxe s’est retrouvé plongé au cœur de nombreuses situations qui ont mis son éthique à l’épreuve de la réalité. Relativement discret
jusqu’ici sur sa vie de magistrat et de responsable politique menée au plus haut niveau, il révèle dans ce livre les dessous d’affaires célèbres et emblématiques : réhabilitation des
généraux de l’OAS, libération des terroristes du groupe Abou Nidal, participation de la France à une force d’interposition « humanitaire » en Somalie, complaisance à l’égard de Silvio
Berlusconi. Membre en exercice du Conseil constitutionnel, Pierre Joxe évoque également des affaires en cours, autant de révélations soulignant le rapport délicat qui existe entre l’éthique et
l’efficacité. Un livre décapant !
Magistrat dès sa jeunesse, Pierre Joxe a été en France ministre de l’Intérieur (1984 – 1986 et 1988 – 1991) et ministre de la Défense (1991 –
1993). Il a également été Premier président de la Cour des comptes. Il siège au
Conseil constitutionnel depuis 2001. Il a notamment publié « A propos de la
France » (Flammarion, 1998), « L’édit de Nantes » 1998) et « Pourquoi Mitterrand » (Philippe
Rey, 2006). (Hachette)
Pierre Joxe était sans doute le mieux placé pour expliquer jusqu’où doit conduire le sens de l’Etat quand on a aussi le goût de l’action et une haute idée de la justice. Encore fallait-il que Pierre Joxe parlât. C’est fait. Et de quelle manière ! Le Nouvel Observateur, 4 février 2010
L’ancien ministre de l’Intérieur rompt avec le devoir de réserve auquel sont astreints les membres du Conseil. Là est la nouveauté. (…) Dans son ouvrage, il se garde de transgresser le secret des délibérations. Mais il commente abondamment les décisions prises par le Conseil sur chacun des sujets cités, livrant publiquement et de manière argumentée sa propre opinion. Un plaidoyer qui dépasse les cas d’espèces. Le Monde, 4 février 2010
Le Conseil constitutionnel est l’un des lieux opaques du pouvoir français. Il ne publie pas les détails de ses délibérations, ni les opinions
dissidentes à ses décision. C’est ce secret que brise aujourd’hui Pierre Joxe. (…) Ce livre contient aussi des révélations. Comme le passage par la Suisse, en 1985, de terroristes du groupe Abou
Nidal. (…) Le passage le plus savoureux concerne les relations entre François Mitterrand et Silvio Berlusconi. » Le Temps, 4 février 2010
A chacune des étapes de sa vie, Pierre Joxe fut confronté à ce qu’il est convenu d’appeler la realpolitik, aux délicats rapports de forces. (…) En disséquant trois des décisions du Conseil constitutionnel, il ne mène pas uniquement une réflexion sur le passé, sur ces cas de conscience, d’abus. Car en prouvant ce que les « opinions différentes » au sein du Conseil, qui dans les autres pays démocratiques sont connues, ce qui n’est pas le cas en France, apporteront au débat démocratique, il prouve que la réflexion sur les cas de conscience est utile au débat public. A la santé de la démocratie. Le Pli, #1053, 3 février 2010
Cas de conscience de Pierre Joxe
Broché : 245 pages
Editeur : Labor et Fides
http://www.politique-digitale.fr/cas-de-conscience-de-pierre-joxe-article00264.html