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http://storage.canalblog.com/91/79/772840/62692208.jpgQuand la vérité dépasse la fiction !


Pourquoi j'ai lu ce livre et comment? Pourquoi ? Par moments, je pense qu'un crime pour un lecteur n'est qu'une intrigue dans un récit bon ou mauvais, un passage obligé de tous romans policiers, mais dans la vie... J'aime aussi les livres qui sont des documents sur des époques et des sujets précis, les crimes par exemple.


Comment ? Avec beaucoup d'attention, car le sujet n'est pas des plus faciles, ici rien n'est romancé. C'est également très technique et parfois un peu fastidieux, mais nécessaire. On trouvera en italique, dans les extraits, les dernières phrases de la préface, dans leurs sécheresses et leurs lourdes vérités.


Douze affaires situées entre 1813 et 1894 avec les progrès matériels de la justice, mais pour le côté humain, c'est un autre débat.


Plusieurs problèmes sont évoqués dans l'introduction de ce livre : celui de la lutte des classes, les prévenus étant souvent des pauvres, les jurés souvent des notables. Les jurés sont également toujours des hommes et dans le cas de ce livre, les accusées toujours des femmes. Autre problème grave et très spécifique ici, la langue : les prévenus ne parlant pratiquement que le breton, ce qui n'était pas toujours le cas des jurés. Imaginons la difficulté pour une accusée de plaider sa cause en breton, la traduction est faite par un traducteur homme et le jury est composé de notables de sexe masculin ! Peut-on réellement parler de droit de défense ? Douze portraits de femmes criminelles, quatre chapitres traitant de différents thèmes et une préface de Marylise Lebranchu, députée finistèrienne et ancien ministre de la justice.


Les deux premières affaires dont parle ce livre eurent un verdict diamétralement opposé en partie à cause du traitement et de l'opinion émise par le public.


Marie Le Cam fut acquittée pour l'empoisonnement de son époux. Les circonstances atténuantes n'existant pas, la déclarer coupable aurait été la condamner à être guillotinée !


Barbe Ropars fut condamnée à mort et exécutée pour l'assassinat de sa fille. Elle avait l'opinion publique contre elle et le jury ne pouvait faire autrement que de la condamner à la peine capitale. Cette dernière affaire est traitée par Anne Guillou dans son livre «  Noce maudite **» . En regard des faits, la seconde fut-elle beaucoup plus coupable que la première ? …

 

La suite de cet article en cliquant sur le lien ci-dessous

http://eireann561.canalblog.com/archives/2011/03/16/20612046.html

 

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