Issu d’une famille pauvre, François de
Montcorbier, orphelin de père très jeune, est élevé par le chanoine Guillaume de Villon, dont il prendra le nom pour lui rendre hommage. Après avoir été reçu bachelier en 1449, il est licencié
puis maître ès arts à Paris en 1452. Sa première affaire judiciaire grave a lieu le 5 juin 1455 : au cours d’une rixe, Villon tue Philippe Sermoise, un prêtre qui l’aurait provoqué!; blessé
lui-même, il se fait panser sous le nom de Michel Mouton et doit quitter Paris, où il ne revient qu’en 1456, après avoir obtenu des lettres de rémission sous son vrai nom. Durant la nuit de Noël
1456, il commet un vol avec effraction au collège de Navarre, ce qui l’oblige à quitter de nouveau Paris avec le fruit de son larcin. Au cours de l’été 1461, Villon est incarcéré à
Meung-sur-Loire pour des raisons inconnues, à l’initiative de l’évêque d’Orléans. Cette captivité le marque profondément. Libéré le 2 octobre grâce à l’arrivée de Louis XI dans la ville, il
rentre à Paris, où il compose le Testament (vers 1462). Impliqué dans une rixe au cours de laquelle François Ferrebouc, notaire pontifical, est blessé, Villon est arrêté, torturé et condamné à la
pendaison, mais il fait appel de la sentence. C’est sans doute pendant ces jours pénibles qu’il écrit la Ballade des pendus, où se manifeste notamment son obsession des corps pourrissants. Le 5
janvier 1463, le parlement de Paris commue la peine en dix ans de bannissement. Ce sont là les dernières traces des faits et gestes de François Villon que nous possédions...
Source : damienbe.chez.com/biovil.htm
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