La revue Matériaux pour l’histoire de notre temps éditée par la BDIC a consacré son numéro 92
d’octobre-décembre 2008 à « L’internement en France pendant la guerre d’indépendance algérienne ». Sylvie
Thénault, historienne au Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Paris 1-CNRS), spécialiste des législations d’exception et de la répression légale pendant la guerre d’indépendance
algérienne [*], en avait assuré la coordination. Nous reprenons ci-dessous l’introduction qu’elle a rédigée pour ce
dossier, en la remerciant de nous avoir autorisés à le faire.
C’est dans le versant policier de la guerre que s’est inscrit le recours à l’internement. Il est alors apparu comme un des moyens de neutraliser ces ennemis qu’étaient les nationalistes algériens et leurs sympathisants. A l’époque, les camps d’internement n’étaient pas désignés comme tels par les pouvoirs publics. Ils étaient appelés centres de détention administrative (CDA) en Algérie, et, en France, centres d’assignation à résidence surveillée (CARS).
A la suite de cet article, vous trouverez le sommaire de ce numéro qui reste disponible auprès de la BDIC [**].
L’internement en France pendant la guerre d’indépendance algérienne, par Sylvie Thénault
date de publication : mercredi 7 octobre 2009