Les femmes tiennent une place toute particulière dans les conflits armés. Au delà de leur rôle de mère, épouse, voir
veuve, elles doivent également faire face à des situations éprouvantes telles qu’abandonner leur foyer, parvenir à subsister ou bien s’exiler.
Lorsque Judith Gardam commença ses travaux, elle découvrit qu’il n’existait que très peu de recherches sur ce sujet. Les Conventions de
Genève traitant peu de ces situations particulières ; les sévices encourus sont souvent peu traités (retrait ou mort des enfants, viols). Le but n’est pas d’obtenir des textes revendiquant
des droits au statut de la femme mais d’apprendre à élargir l’éventail des situations couvertes par les textes.
Actuellement la barrière entre soldats et civils a tendance à se gommer, alors que pendant des siècles l’effort du droit a été de tenter de protéger les non-combattants directs. Mais cette tendance reste utopique. La tendance n’est plus vraiment la lutte entre Etats, mais la lutte entre "groupes" à l’intérieur des Etats ou de manière trans-étatique. Judith Gardam parle aussi des femmes et des enfants employés comme « boucliers » humains et de la situation particulière des femmes-soldats . La violence n’est jamais une solution ; mais par ailleurs, en tant que féministe convaincue, Judith Gardam regrette que les femmes continuent d’être éduquées dans une tradition culturelle de soumission et de passivité, même en Occident. La Journée internationale des Femmes (le 9 Mars) officialisée par les Nations Unies depuis 1977, bien que peu efficace, est un moyen planétaire d’évoquer ces problèmes.
with Judith Gardam, Professor and researcher at Adelaide University (South Australia)
Emission proposée par : Françoise Thibaut
Référence : ECL569
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Date de mise en ligne : 2 octobre 2009