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http://www.decitre.fr/gi/97/9782213607597FS.gifDocument 2009 - Il n’existe quasiment pas une ville en France dont une rue ou une place ne porte le nom de Gambetta. Dans la mémoire populaire, Léon Gambetta, c’est une image, celle d’un homme qui quitte Paris en ballon en 1870 pour organiser la résistance aux Prussiens. C’est ce cliché qui illustre la couverture du livre que consacre l’historien Jean-Marie Mayeur à Gambetta, mort prématurément à 44 ans et qui eut droit à des obsèques nationales. Pourquoi un tel honneur ? Parce que Léon Gambetta, ce Cadurcien fils d’immigré italien, s’est identifié à la France, celle de la trilogie République, patrie et laïcité. Et pourtant le jeune Léon avait fréquenté les établissements religieux (Petits Carmes de Cahors, école secondaire ecclésiastique de Montfaucon, dans le canton de Labastide) avant le lycée de Cahors, où il était inscrit à l’enseignement religieux. Républicain précoce, « après quatre ans au petit séminaire, le jeune homme est anticlérical et voit l’Eglise comme l’ennemi du progrès », note l’auteur. En cela, il est représentatif de cette jeune génération des Républicains des années 1860 -il est né en 1838. Bachelier ès lettres, il poursuit des études de droit à Paris. C’est comme avocat qu’il se fait connaître en plaidant sous le second Empire contre le régime, inlassable défenseur du suffrage universel. Mais c’est pendant la guerre de 1870 que Gambetta s’illustre en tant que ministre de la Guerre. Il refuse la fatalité et la défaite, faisant preuve d’un esprit de résistance exemplaire. « Pour moi, je ne connais que mon mandat et mon devoir qui est la guerre à outrance », lance-t-il alors que le gouvernement hésite sur la conduite à adopter. Cette obstination, on la retrouvera pour défendre la République selon les principes du radicalisme à un moment où la IIIème République se cherche entre 1870 et 1877. « Nous voulons l'Église chez elle et l’école chez elle », réplique-t-il aux républicains qui voudraient transiger avec la laïcité. Des principes qu’il est toujours bon de rappeler plus d’un siècle plus tard… (« Léon Gambetta, la patrie et la République», Jean-Marie Mayeur, Fayard, 552 pages, 27 euros).

 

Publié le 21/01/2009 16:28 | Jean-Pierre Bédéï

Gambetta : un résistant républicain

http://www.ladepeche.fr/article/2009/01/21/527946-Gambetta-un-resistant-republicain.html

 

Léon Gambetta - La Patrie et la République

Jean-Marie Mayeur

Broché

Paru le : 26/11/2008

Éditeur : Fayard

 

L'auteur en quelques mots en 2008 ...

 

Jean Marie Mayeur, professeur émérite à l'université de Paris Sorbonne et à l'Institut d'études politiques, s'est consacré à l'histoire politique de la France contemporaine et à l'histoire de l'Église catholique contemporaine.

 

 

http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/jaures/livret/page-1.jpgLe coup de révolver dont Gambetta serait mort par Jean- Marie Pélaprat – Historia Spécial – Morts mystérieuses – septembre 1982, n° 430 bis, pp. 28-35 incluses.

 

Le 27 novembre 1882, à Ville-d'Avray, un coup de feu retentit dans la propriété des Jardies habitée par Léon Gambetta. Le lendemain, la presse annonçait que le tribun avait été victime d'une blessure sans gravité. Mais le 31 décembre, il mourait. Un nouveau mystère venait de prendre place dans l'Histoire ...

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