«(…) Combien
étaient-ils dans le département de la Vienne et quels crimes avaient-ils commis pour mériter un tel châtiment? (…) Les peines de travaux forcés prononcées dans la première moitié du XIXe siècle
l’ont été pour des faits qui nous semblent mineurs aujourd’hui : 5 ans pour le vol d’un parapluie, 15 ans pour un un vol de planches (…) Tout au long du siècle, les atteintes aux biens furent
criminalisées et punies plus sévèrement que les crimes contre les personnes. (…) Raconter l’histoire de ces petits voleurs, de ces bigames, de ces pilleurs de troncs d’églises, de ces
faux-monnayeurs, de ces criminels d’occasion ou bandits de grand chemin, de ces graciés de la peine de mort, c’est aussi raconter notre propre histoire. »
Extrait de « Les bagnard
de la Vienne » de M. Laurent, publié par la
SRAC...
Par Michèle LAURENT
Juriste historienne,
Présidente du Groupe de Recherches Historiques et Archéologiques de l’Isle Jourdain (GRHAIJ).