Document 9 mars 2007 - De
1940 à 1944, de nombreux foyers de Résistance s'étaient implantés dans les départements de la Dordogne, de la Corrèze et de la Haute-Vienne.
Cette région était également devenue le refuge d'une importante communauté juive. Au printemps 1944, tout ce secteur fut le théâtre d'une terrible action répressive menée par une unité de la Wehrmacht, la fameuse division " Brehmer ", du nom de son chef. Pour la première fois, cette opération, qui entraîna l'exécution de centaines de personnes, la déportation de centaines de juifs et de résistants, l'incendie et la destruction de très nombreux immeubles, de plusieurs châteaux voire de villages entiers, est évoquée dans son intégralité.
Pour quelles raisons cette opération de "nettoyage" fut-elle montée? Quelles furent les unités allemandes qui y participèrent ? Quelles furent les victimes de cette action ? Quel est le bilan véritable de cette opération ? Autant de questions, auxquelles cet ouvrage apporte des réponses complètes, inédites et émouvantes. Jusqu'alors, pour symboliser les crimes du nazisme en France, on ne parlait que du général Lammerding et de sa terrible unité (la division SS " Das Reich ") ; aujourd'hui, on associera à ces noms ceux du général Brehmer et de sa sanglante division éponyme.
Roger Ranoux (Préfacier)
Broché
Paru le : 09/03/2007
Éditeur : La Lauze Editions
L'auteur en quelques mots en 2007...
Par ses nombreuses publications, dont " Histoire de la Résistance en Périgord ", " André Malraux
et la Résistance ", " Chroniques secrètes de la Résistance dans le Sud-Ouest " ou " Les Milliards du train de Neuvic ", l'ancien commissaire de police Guy Penaud, par ailleurs historien, s'est
affirmé, depuis de nombreuses années, comme un grand spécialiste de l'histoire la Résistance en France.
Il nous livre, en ce soixantième anniversaire de la Libération du Sud-Ouest de la France, le fruit de ses dernières recherches, dans un ouvrage préfacé par Roger Ranoux, dit " Hercule ", ancien
Chef d'état-major des FFI. de Dordogne.
Les éditions de La Lauze ou l’identité en partage
En 1992, l’Imprimerie Moderne s’offre le plaisir de réaliser un bel album consacré à Aragon en Périgord ; en 1998, il publie Terres de Périgord de José Correa et Joan Pau Verdier, puis, en 2000, Léo Ferré, une mémoire graphique de Jacques Layani et Alain Fournier. Chaque fois, le succès est au rendez-vous. C’est ainsi que naquit cette maison d’édition baptisée La Lauze, nom de ces pierres plates qui font le charme et la longévité des vieilles toitures du pays.
Très spontanément, écrivains, historiens, illustrateurs et photographes s’y sont retrouvés pour vivre ensemble une belle aventure. Et si publier des livres n’est pas toujours facile, si la
fragilité est le lot des petites sociétés d’édition, à La Lauze les amitiés et les fidélités sont d’une étonnante solidité.
Avec une ligne éditoriale exigeante face aux régionalismes nostalgiques à la mode, La Lauze poursuit son chemin: creuser, fouiller, bêcher le terreau culturel d’un pays singulier pour en
illustrer, défendre et partager l’identité. Elle garde enfin, une ambition à l’orée du troisième millénaire : perpétuer le bel artisanat des faiseurs de livres pour que passe la parole.
Aujourd’hui, La Lauze, dirigée depuis 2007 par Éric Pédegai, propose plus de 100 titres, des nouveautés mais aussi ses classiques et des projets pour que vive une certaine idée de l’édition
patrimoniale.